Comment pouvais-je me détacher de lui ? Comment pouvais-je le délaisser ? Il était mon oxygène, ma raison de vivre. Un simple regard suffisait à m’apaiser, un simple regard suffisait à me calmer… Ses baisers avaient le pouvoir de faire disparaître mes incertitudes, de me faire retrouver le sens de mon existence, de me guider à nouveau. L’éternité, c’était une durée illimitée, une période sans fin, quelque chose sans barrière. Il était ma lumière… mon repère quand je me perdrais dans l’océan de l’incompréhension. Mais je serais son protecteur, je le protégerais au péril de ma vie. Je l’aimais, et je l’aimerais. Il était mon amour, mon cœur, mon ange…

Cependant, je sentais bien que quelque chose le tracassait, qu’il était soucieux. Je ne voulais pas lui forcer la main, il me le dirait s’il en avait envie. Cela faisait sans doute pas moins d’une heure que je le connaissais vraiment, et on était déjà enlacé sur la plage. J’étais tellement heureux, j’avais trouvé l’homme de ma vie, un homme parfait, un homme moins timide, mais qui gardait tout son charme et son sex-appeal. Rien que de le voir, cela me suffisait pour me faire sourire, et dieu sait que je souriais tout le temps. Mais en plus d’être sa moitié, j’étais également son mentor… quelle chance ! Je l’aurais à chaque fois près de moi, à chaque fois près de mon cœur.

Lorsque son pouvoir aquatique déborda, une colonne d’eau fonça sur nous. Néanmoins, l’eau dévia de Tony, avant de prendre ma direction. Mon pouvoir intuitif me protégea in extremis. Heureusement d’ailleurs, la violence de l’eau aurait pu me projeter au moins six bon mètre plus loin, avec le souffle coupé. Cela n’avait pas été intentionnel de sa part, alors je n’en dis rien et puis même s’il l’avait voulu… comment aurais-je pu lui en vouloir ? Se précipitant dans mes bras, pour m’embrasser passionnément, je répondis à son immense marque d’affection, laissant mes mains aller à quelques fantaisies, à la découverte de son corps d’athlète. Il était si musclé sous ses vêtements… on ne se fit plus aux apparences de nos jours. Je souris intérieurement de voir que j’étais en compagnie d’un véritable homme viril et bourré de charme. Mais c’était bien le seul qui m’avait attiré des le premier regard. Lorsqu’il me demanda si je lui en voulais, je ris et répondis :

« Bien sûr que oui, voyons. Tu as failli m’assommer ! Non rassure toi, je plaisante. Ca arrive à tout le monde… Et puis je ne pourrais jamais t’en vouloir. »

Le serrant contre moi, je me rendis compte que la seule chose qui manquait, c’était la chaleur de son corps, cette douce et chaude chaleur… peut-être que s’il contrôlait ses dons de sirènes… il serait plus apte à réguler la température de son corps. Ce serait génial, je pourrais enfin sentir son corps contre le mien. A vrai dire, j’étais un véritable radiateur ambulant après réflexion. J’avais tout le temps chaud, et j’aimais la chaleur. Après avoir faire disparaître la glace, je portais mon regard dans le sien… C’était si apaisant d’être proche de lui, il semblait que je pouvais communiquer si facilement par la voie de l’esprit, mais je n’en fis rien. Ce moment était trop parfait pour le briser. Posant une de mes mains sur sa nuque, et l’embrassant tendrement. Je lui murmurai que je l’aimais sincèrement. C’était si étrange… les coups de foudre existent vraiment… on avait une telle compatibilité, cela m’étonnait moi-même. Il me répondit réciproquement, avant de m’embrasser. Nous étions réellement fait pour être ensemble… mais je me demandais aussi ce que je ne savais pas encore sur son passé.

Se serrant contre moi, il me proposa de nous emmener chez sa grand-mère, par la magie. J’acquiesçais d’un signe de tête. Même si j’étais capable d’user de la télétransportation spatiale, autrement la téléportation, je préférais le laisser prendre des initiatives, après tout il devait bien commencer à voler de ses propres ailes, bien que je sois toujours près de lui. Son petit surnom affectif me toucha énormément… Je lui répondis :

« Et bien allons-y mon cœur. »

Après quelques vers, des centaines d’étoiles nous enveloppèrent pour nous déposer dans ce qu’il semblait être l’appartement de la grand-mère de mon Tony. Je restais silencieux, je ne voulais pas troubler la tranquillité de ce lieu, qui pourtant me laissait si perplexe. Et pour cause, quand il se retourna, mon homme-poisson tomba à genoux. Je m’accroupis derrière lui… Je devinais sans peine ce qui s’était passé. La personne qui habitait ici était partie pour ne plus jamais revenir. Je fermais les yeux, passant mes bras pour les refermer sur son torse et le tenir près de moi. Après quelques secondes de silence, je lui murmurais dans le creux de l’oreille :

« Je suis là… Ne t’en fait pas… »

Alors que j’allais continuer, mon téléphone sonna. Maudissant l’auteur de l’appel, je regardais le numéro qui s’affichait sur l’écran. Le voyant, je me crispai soudainement, puis je décrochais à contrecœur.

« Allo, ici l’Agent Fédéral, Steven Evan Carter, que se passe-t-il ?
- Ah Evan ! Je t’appelle parce que j’ai besoin d’aide !
- Une urgence, sinon tu peux raccrocher de suite ! 
- Euh…, dit la voix hésitante, j’ai appelé Lise mais elle réponds pas… Donc tu sais où est le dossier 4895 ?
- Dans le casier vert à gauche de mon ordinateur, quatrième rang, maintenant tu te débrouilles et je reste polie ! »

Je raccrochai brutalement, et éteignit mon téléphone avant de le fourrer dans ma poche, d’enlacer une nouvelle fois mon homme. Baissant les yeux, ne connaissant sa réaction… aurais-je du décrocher, ou alors laisser sonner pour continuer à le garder dans mes bras ? Je l’aimais mais j’étais perdu… qu’allait-il me dire ?

Lorsque je lui demanda s'il m'en voulait pour cette vague que je lui avais envoyé dessus il me répondu en riant que oui, que j'avais faillis l'assommer, qu'il m'en voulait, je ris alors avec lui, heureux d'entendre qu'il ne m'en voulait pas du tout, il ajouta ensuite qu'il ne pourrait jamais m'en vouloir, j'étais rassuré.. Nous étions tellement unis, nous étions fait pour être ensemble c'était certains, j'avais l'impression de ne faire qu'un avec lui..

Nous nous embrassâmes amoureusement, puis il m'avoua ses sentiments et je fis de même, c'était si bon d'aimer et surtout d'être aimé par une personne aussi fantastique que l'était Evan, je ne pourrai jamais me lasser de sa beauté, je ne faisais que le regarder, je le lâchai du regard le moins que je pouvais.. J'étais collé à lui le plus possible et lorsque je ne l'étais pas les secondes me semblait être des heures, j'avais besoin de lui, sans lui je n'étais plus rien, l'amour qui venait de naître en moi me consumait totalement, je ne pouvais vraiment plus vivre s'il n'était plus à mes côtés..

Le serrant contre moi je proposa de réciter une formule pour nous téléporter chez ma grand-mère, il fallait que j'en récite des tonnes pour m'entraîner alors voilà.. Steven acquiesça d'un hochement de tête puis me donna un petit surnom qui me donna envie de l'embrasser, de le serrer contre moi, de lui sauter dessus tout simplement.. après quelques rimes des étoiles blanches nous entourèrent, puis, la seconde d'après nous nous trouvâmes chez ma grand mère, à Prescott Street..

L'appartement de ma grand-mère commençait à devenir légèrement poussiéreux, mais bon c'était normal puisque personne n'y habitait et personne ne venait faire le ménage.. Lorsque je vis le fauteuil à bascule où siégeait tout le temps ma grand mère je m'effondrai, à genoux, au sol, pleurant de toutes les larmes de mon corps, elle m'avait quitté, elle m'avait laissé seul avec mes dons, elle m'avait laissé seul après m'avoir élevé comme si j'étais son enfant.. Je n'avais pas beaucoup pleuré pendant sa mort, peut-être était-ce parce que je n'étais pas venu très souvent dans son appartement, venir ici avait fait remonter tous les souvenirs..

Alors que Steven vint me prendre contre lui je continuai de pleurer, de toute façon il fallait bien que ça sorte tôt ou tard alors autant le faire maintenant, même si cela me gênait un peu de faire ça devant Evan qui d'ailleurs, avait sûrement dû comprendre la raison.. Il me dit qu'il était là pour moi, qu'il ne fallait pas que je m'en fasse, je savais que je pouvais compter sur lui dans ce genre de moment mais c'était difficile quand même, je n'avais qu'une envie, c'était de la rejoindre.. Ou alors peut-être la magie? Peut-être qu'un rituel, une formule ou autre pouvait être capable de la ramener parmi nous.. Mais cette pensée me sortis bien vite de la tête, je ne pouvais pas me servir de la magie pour faire tout ce que j'ai envie.. Le téléphone d'Evan sonna alors, je continuai de pleurer, cependant je pouvais quand même entendre la conversation téléphonique car mes pleures ne masquaient pas les paroles d'Evan, il était donc flic, j'aimai ça, j'avais vraiment de la chance d'être tombé sur lui et de lui avoir plu, il avait vraiment tout pour lui.. Il sembla être en colère au téléphone, peut-être parce qu'il l'avait dérangé inutilement, je ne sais pas..

La tristesse se faisait plus intense, dehors, on pu entendre que la pluie était entrain de se mettre à tomber très fort, je crois même que c'était à la limite des grêlons.. Comme quoi le temps pouvait très vite changer sans que personne n'y fasse rien.. Mes larmes cessèrent cependant le chagrin était toujours présent en moi, au moment où je fus debout et que je me tournai vers Evan, lui adressant un léger sourire qui voulait dire 'désolé que t'ai dû assister à ça' les meubles de la pièce furent projetés au plafond avec une telle violence qu'ils explosèrent, je sursautai, puis se fut au tour d'Evan de se retrouver au plafond, par chance il avait atterrit beaucoup moins violemment que les meubles et n'avait donc pas dû se faire trop mal, enfin normalement..

Je m'en voulu aussitôt de lui avoir infligé ça, c'était obligé que ça venait de moi, je suis le seul qui ne m'étais pas écrasé au plafond, c'était comme si la gravité c'était soudainement inversé, à cette pensée je couru regarder par la fenêtre si ce n'était pas pareil dehors car sinon j'aurai tué pleins de pauvres gens, mais heureusement ça n'avait fait cela que dans l'appartement, cependant le temps était un peu mieux dehors, c'était sûrement Evan qui faisait ça mais bon il ne c'était pas mis en colère, il n'était pas triste non plus je crois donc ça ne devait peut-être pas venir de lui.. Mais de moi? Non impossible...

Je me concentrai, il le fallait, je ne voulais pas qu'Evan m'en veuille bien que sur ce point là c'était obligé qu'il m'en veuille vu ce que je venais de lui faire, après quelques secondes de concentration les meubles et Evan retombèrent au sol, je me précipita alors directement vers lui, me mettant à genoux pour le serrer dans mes bras..

« Je suis désolé! Je suis désolé mon amour! ça va? Je peux être vraiment très con des fois, je m'en excuse, je m'excuse de ce que je t'ai fais.. »

Lui dis-je en le serrant encore plus fort. J'espère qu'il allait bien et qu'il n'allait pas m'en vouloir, je n'avais vraiment pas fais exprès puisque j'ignorai que j'avais ce pouvoir, ce pouvoir qui aurait très bien pu tuer l'homme que j'aime..
Ça n'allait pas être facile du tout de retrouver le livre magique de ma grand mère, c'était un véritable dépotoir dans le salon et j'imagine que dans les autres pièces ce devait être pareil, comme si on avait besoin de ça maintenant..

Rectification… je pourrais renaître même si on me tuait définitivement, par amour, l’amour que j’ai pour Tony Miller. Un jeune homme poisson que j’avais rencontré sur la plage de San Francisco, et qu’en moins d’une heure, j’étais tombé sur sous charme et sa beauté. Son regard océanique m’hypnotisait, sa voix me séduisait, son corps me charmait… il avait tout pour lui, tout pour être l’homme de mes rêves, l’homme avec qui je voulais passer ma vie. Il m’avait dit oui, qu’il voulait de moi, qu’il voulait passer son existence infinie au près de moi. On s’était rencontré, il y a certainement pas moins d’une heure et je l’aimais.

Son pouvoir aquatique prenait de l’ampleur, beaucoup d’ampleur. La preuve : une vague avait failli nous engloutir, sous le coup de sa colère, mais l’eau s’était déviée sur moi, que j’avais figé dans la glace. Erreur de contrôle, mais qui n’avait rien eu de fatal. A vrai dire, je me faisais plus de soucis sur ce qui pouvait lui arriver, que sur mon sort à moi. Il était ma moitié, mon côté manquant. Si je ne l’avais plus, j’étais perdu, vide, sans aucun repère, sans aucune accroche… S’il avait été un simple humain, j’aurais eu le même amour que lui, le même amour inconditionnel que j’éprouvais pour lui. Mais savoir que le temps ne serait jamais un obstacle pour nous, qu’il serait un allié, qu’il serait notre chance d’être ensemble pour toujours, cela me remplissait de bonheur.

M’enlaçant de nouveau, et moi faisant de même, il récita une formule de transport magique, et nous disparûmes, pour atterrir dans ce qui était sûrement l’appartement de sa grand-mère. C’était assez spacieux, même très spacieux, pourtant la poussière me fit comprendre que plus personne n’habitait ici depuis quelques temps. De plus, regardant par la fenêtre, je reconnue un bâtiment de Prescott Street, là où j’avais moi-même mon loft. Soudain, je le vis s’effondrer sur le sol, à genoux. La douleur devait être trop difficile à supporter, il pleurait et cela me déchirait le cœur. Je le pris dans mes bras, jusqu’à ce que mon téléphone sonne. Après avoir été sec, avec Harry, je reportai toute mon attention sur mon amour. Je ne voulais pas qu’il souffre, mais pleurer faisait du bien de temps, en temps.

Soudain, une pluie diluvienne tomba tout à coup, levant un sourcil, je me demandais si c’était mon moi inconscient… pourtant quand je vis Tony se relever et m’adresser un sourire, je souris également, alors que j’allais me lever pour le prendre dans mes bras, je me retrouvai soudain plaquer au plafond, le souffle coupé par la violence du choc, bien qu’elle semblait moins brutale que celles des meubles de l’habitat. Moi qui avait réussi à dissiper la pluie inconsciemment, ce fut cette fois-ci un orage qui éclat à l’extérieur. Non pas par colère, mais par frustration de ne pouvoir l’aider comme je voulais. Du moins, en ce moment je ne pouvais lui venir en aide.

Soudain ce fut comme si la gravité de la Terre retrouvait son action normal, et comme tout ce qui tombe doit forcément redescendre, je fus irrémédiablement attiré par le sol. J’allais bientôt faire sa connaissance, si je faisais rien. Mon esprit, ne voulant se retrouver à terre dans une position des plus inconfortables, invoqua un puissant vent qui créa une sorte de coussin d’air pour amortir ma chute. Mon amour s’approcha de moi rapidement, et me serra dans ses bras, s’excusant.

« Hé ! Ca va, ça va, ne t’inquiète pas. Je n’ai rien… »

Je le serrai dans mes bras, m’allongeant sur le plancher l’entraînant contre moi, me retrouvant sous ce si beau corps d’athlète. Lui souriant naturellement, je caressais sa joue avec tendresse. Il me faisait craquer avec son regard si pur, passant mes mains sur son torse, je murmurai :

« Tu viens de découvrir un autre pouvoir je crois bien… »

Je le regardais, imperturbable, la même joie dans mon regard que dans ma tête.

« Pourquoi m’as-tu envouté ? Mon bel homme poisson… »

Lui dis-je dans un murmure…

[H.J Désolé de l'attente & de la pitoyable longueur ._. *fuit*]

Alors que les meubles et Steven venaient de retomber suite à la gravité de la terre qui était redevenue normale je couru vers lui, paniqué, j'avais peur de lui avoir fais mal, le prenant dans mes bras je m'excusa de lui avoir fais ça, il me répondit qu'il allait bien donc apparemment c'est bon il n'avait pas eut trop mal, je lâcha un soupir de soulagement, j'étais heureux de ne pas lui avoir fait mal, même si cela aurait été involontairement..

Il me serra contre lui et s'allongea sur le plancher, me faisant tomber sur lui, j'étais sur lui, sur son magnifique corps, tout deux allongés sur le plancher, il me caressa le visage, je lui souriais puis il me dit que je venais de découvrir un nouveau pouvoir, même si ce n'est pas le pouvoir que j'aurai aimé oui j'en avais découvert un autre, mes pouvoirs n'avaient pas vraiment de lien entre eux, à part l'aquakinésie qui allait très bien avec mon côté sirène je ne vois pas ce qu'un pouvoir permettant de contrôler la gravité avait à voir..

« J'aurais préféré avoir un autre pouvoir que celui-ci.. »

Lui dis-je tout en lui caressant le torse du bout des doigts. Oui je n'étais jamais content ça je le sais bien mais bon je ne voyais pas trop l'utilité de ce pouvoir.. Il me demanda pourquoi je l'avais envouté, très bonne question, question dont je ne connaissais pas la réponse, c'était sans doutes la première fois que quelqu'un tombait amoureux de moi et pourtant je n'avais rien fait pour cela..

En guise de réponse je posai mes lèvres sur les siennes, ma langue cherchant la sienne, j'étais aux anges, sentir son corps de rêve sous le mien me mettait dans tout mes états, c'était le paradis, le vrai bonheur, depuis que je l'avais rencontré ma vie était devenue meilleure, j'avais enfin une raison de vivre. Être avec lui me permettait d'oublier tous mes soucis..

Mes mains caressaient son corps chaud et musclé, lui, n'aurait sûrement pas cette sensation s'il touchait mon corps car je n'étais ni chaud ni froid ce qui était assez compliqué je pense car ne pas ressentir la chaleur de son petit ami devait être assez bizarre, surtout les nuits d'hiver, en général un couple dormant ensemble aime bien se coller l'un à l'autre pour se réchauffer, seulement Steven aurait beaucoup de mal à se réchauffer avec moi...

Nous étions allongé sur le parquet, les meubles pratiquement tous détruis autour de nous, j'étais sur ce corps que j'aimai tant mais qu'allions nous faire à présent..? De nombreuses idées me traversèrent l'esprit mais je ne savais pas si c'était bien sage de les écouter, d'écouter cette petite voix à l'intérieur de moi me disant de lui faire plaisir, de lui faire du bien...

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