Les pouvoirs c'est important : Pouvoir des vampires : (don maitrisé) force, vitesse, agilité et sens accrus, transformation en chauve souris. Il est vulnérable aux sorcières quand il est sous forme animale.
Compréhension animale : (don maîtrisé, avec des croooa de temps en temps...) Peut-être est-ce son isolement et sa méfiance des hommes qui l'ont amené progressivement à comprendre ce que lui disait les animaux. Au départ pris pour de la folie, il s'y est fait, et ne prete plus l'oreille à ce qu'ils lui disent. Ainsi, il n'a pas vraiment appris à maitriser ce don, et il arrive que le "croaaaa" des corbeaux ne soit qu'un "croaaa", et rien d'autre. Et puis, qui voudrait savoir ou est la réserve de noisette d'un écureuil?
Domination animale : ( je le mets là mais ce ne sera que l'évolution de la compréhension animale) A quoi bon pouvoir entendre ce que disent les animaux, si eux ne comprennent rien à ce que l'on dit ? La domination animale permet donc d'interagir avec eux, d'influencer leurs actions et de s'en faire ainsi des alliés. Bien sur, ce n'est pas une domination absolue, elle est limitée selon la puissance de l'animal : dompter un lion est plus compliqué qu'une souris.
Ubiquité : (don non découvert) ou l'art d'être partout à la fois... mais bien sûr, on se limitera à un double au départ.
Ma vie m'appartient.
La partie caractère : Durant sa jeunesse, Owen a été orgueilleux, avare, prétentieux, égoïste et glacial. La fougue de la jeunesse et son histoire l’ont forcé à se méfier sans cesse des autres, rester sur le qui-vive et surtout, ne jamais s’attacher. Trop souvent trahi, trop souvent remis à sa place, son égo en a sans cesse pris un coup.
A présent, je dirais qu’il est surtout las. Il a regardé les humains de loin sans jamais trop s’y mêler, ils les a vus se détruire, se construire et encore détruire… Il a connu presque autant d’années de guerres que de paix, et à vrai dire, il n’en a pas gardé une très bonne image. Il s’interroge sur ce qu’il y a de bon finalement dans l’homme, s’il ne serait pas plus simple de les supprimer. Il a remis en questions toutes les valeurs que l’homme s’est efforcé de propager et d’intégrer aux mœurs.
Son arrogance passée s’est transformée en audace, bien qu’il sache la faire ressurgir quand on l’attaque. Sa méfiance a disparu depuis qu’il a compris qu’il était plus fort que les humains. Il en a bien vu quelques uns faire de la magie mais... Ils ne sont plus là pour parler de cette rencontre.
Owen est un solitaire. Mais il est aussi très seul. Son monde autrefois centré sur ses frères s’est vidé et terni. Il a en lui une âme d’enfant inapaisé qu’il n’arrive pas a satisfaire, et garde enfouie tout au fond de lui.
Il lui arrive parfois de s’émerveiller devant des choses somme toute très banales. Lorsqu’il se focalise sur quelque chose, il y investi toute son énergie, et tous les moyens sont bons, même les mauvais, seul le résultat compte. Il lui arrive de faire des bêtises dues à un mauvais choix et une impulsivité mal placée. Il prend ses décisions rapidement et ne remue pas le couteau dans la plaie. Sauf si c'était vraiment la mauvaise...
La partie histoire : Né en 1776, Owen est l’ainé de trois jumeaux (Owen-Damon-Alexander). Le quatrième était mort né, emportant leur mère avec lui. Leur père, Aaron Salmens, fut très affecté par cet évènement, et bien qu’il éleva ses fils, sombra peu à peu dans l’alcool et la folie. Aux huit ans des gamins, il avait ramené une prostituée chez lui qui l’avait quitté aussitôt rentrée dans la cabane où ils vivaient, sans accomplir sa besogne mais avec leur argent. Owen avait alors endossé secrètement le rôle de cet homme qui les haïssait, gardant ses insultes pour lui et achetant sa piquette.
A ses douze ans, c’est lui qui ne le supportait plus. Il essaya de le remettre à sa place, mais, s’il avait l’esprit d’un adulte, son corps était encore celui d’un jeune adolescent, et il se prit la raclée qu’un fils ingrat méritait. Dès lors, ses frères furent au courant de la situation, et leur père se mit à les battre tous les trois.
Plus que miséreux, inquiets de l’hiver qui approchait, les trois enfants voyait leur maigre fortune dilapidée en alcool infect et femmes bon marché. Owen fit cesser les dépenses inutiles en supprimant la source de leurs ennuis. Personne ne regretta la disparition de l’ivrogne, mais on pria les gamins de quitter le village, pour la forme. Ils quittèrent la Géorgie pour s’installer un peu plus au nord.
Chacun y fit sa vie. Alexander s’installa avec un riche entrepreneur qui l’entretenait, Damon multiplia les conquêtes jusqu’à ce qu’il épouse celle qu’il avait mise enceinte, et Owen, lui, se trouva désoeuvré. Jusque là, il avait vécu pour ses frères. A présent qu’il devait le faire pour lui, il n’avait rien trouvé de mieux à faire que de se mettre à boire. Il lui arrivait parfois de regarder les caravanes qui partaient pour l’Ouest, précurseurs des grandes conquêtes. Un des voyageurs attira son attention. Comme lui, il était solitaire. Il n’échangea pas grand-chose avec lui, mais toute son existence se trouva bouleversée par cette rencontre. Un baiser, un nom (Julian), du sang. Il ne l’avait pas accompagné dans son périple. Pour ses frères. Il ne le reverra jamais.
N’ayant jamais entendu parler de vampires, il ne comprit pas ces envies soudaines de sang et s’attaqua à n’importe quoi et n’importe qui. Alex l’importuna dans un de ces moments, et en perdit la vie. Coupable d’un crime qu’il ne pouvait supporter, chassé et maudit par son cadet, Owen s’exila loin de toute civilisation. Pourtant, un de ses semblables parvint à le déloger du trou où il avait caché sa honte et se chargea de l’éduquer (Ethan). Owen trouva alors la figure paternel qui lui avait manqué toute sa vie durant, le modèle à suivre et dont on pouvait être fier. Il pouvait à nouveau être un enfant. Mais après quelques années ils finirent par avoir une divergence d’opinion sur la façon d’être de leur « clan », et ils se séparèrent.
Owen revint aux côtés de Damon pour quérir son pardon, et trouva seulement un vieillard flétri. Il regroupa toute la famille de son frère pour ses derniers instants, chose qu’il lui savait importante. La famille, ça avait toujours été important. Sur son lit de mort, le grand père prit la main de son ainé, et, avec la seule sagesse du grand âge, lui pardonna. Ils savaient tous deux qu’Alex était fou, fou de la vie, de l’amour, de la mort, de scandales et d’Owen, et qu’il n’aurait pas vécu bien plus longtemps. Damon lacha ainsi son dernier souffle.
Owen se mit alors à errer, toujours sans but, même après toutes ces années. Eternellement jeune, seul et las, il finit par mettre les pieds à San Francisco, sans savoir ce qu’il s’y passe.
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Sujet: Owen Salmens 
Lun 16 Aoû - 19:13
