La chasse aux démons --Saphyra--

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Il avait un plaisir subtile quand à la destruction d’un démon et en plus en plein jour, dans un endroit reculé, dont personne ne voudrait s’approcher. Il avait tendu un piège à un démon, il n’était pas un démon aussi puissant que la source, cependant ce n’était pas non plus un démon mineur. Cela en faisait toujours un de moins, il commettait des crimes sur des innocents avec tout ce même rituel. Il l’avait cherché pendant une semaine ensuite il avait tenté de deviner de la façon dont il agirait. Il tuait principalement des jeunes garçons qu’il attirait en pleine journée dans son antre. Ensuite il s’amusait à les tuer en les torturant avec ses pouvoirs, les terrifiant, cela devait être un spectacle jouissif et il se servait de leurs viscères pour se recréer sa peau. C’était un procédé écœurant, il était donc partit de cette idée pour concocter la potion qui allait le détruire, un composé qui détruirait sa peau, qui ne lui permettrait pu de se renouveler et de muer, ce qui le tuerait. Il fallait être logique avec certain démon.

Il savait où était le terrain de chasse de ce démon, comme tout plan, il y avait des aléas et des imprévus. Il c’était fait assommer dans cette petite ruelle sombre prêt de Chinatown et il l’avait amené jusque cette petite église en ruine. Il ouvrit les yeux, tout en regardant les bougies allumées à certains endroits. Ils étaient en journée. Le démon avait besoin de bougies pour accomplir son rituel dans un endroit humide, il avait déjà choisit des égouts ou aussi des usines désaffectées, des docks, tout endroit susceptible d’être discret et abandonné. Il regarda autour, ce démon était quand même un peu abrutis, il aurait du penser à fouiller sa victime. Surtout qu’il avait l’arme mortelle contre lui, il était assis à même le sol, il se roula à terre pour éviter la première boule de feu. Il avait les mains liées dans le dos. Il devait s’aider de quelque chose. Il vit un peu plus loin un athamée, qu’il attira sans aucune difficulté, comme un aimant. Il le glissa entre ses mains obstruées et pu en se relevant légèrement tranché ses liens. L’action était difficilement descriptible, tellement tout se passait rapidement, il passait à deux doigts d’une mort lente et douloureuse que certain garçon avait déjà connu avant lui.

Il sauta encore une fois pour éviter une seconde boule de feu qui frôla son épaule et le blessa légèrement, il cherchait dans sa veste la potion qui le sortirait de cet enfer. Le démon avait la peau de plus en plus flétrie. S’il ne récupérait pas ce dont il avait besoin, il serait en décomposition comme un cadavre. Il lança la petite fiole qui se brisa sur lui, toute sa peau devint comme molle, il n’y avait pu de ressemblance humaine possible. Il hurla de douleur et des flammes bleues le consumèrent de l’intérieur. Il respira doucement. Il se releva, il ne savait pas exactement où il était. C’est alors qu’une odeur lui picota le nez, un parfum français sans aucun doute.

-- Où te caches-tu ?

Il reconnaitrait ce parfum entre tous, c’est celui de Saphyra, une ex petite amie à lui, qui était vampire et qui l’avait séduit pour avoir des informations sur sa famille. Ce qui l’étonne c’est qu’elle l’ait suivit jusqu’ici et n’ait rien fait. Peut-être pour le plaisir du spectacle.

Invité

Saphyra marchait dans la rue, au côté d'une femme, c'était une démone, elle venait tout juste de rencontrer Saphyra, à vrai dire la démone n'avait qu'une idée en tête s'était de devenir vampire et depuis qu'elle avait découvert que Saphyra était une vampire, elle la collait, il n'y avait pas une minute où elle s'écartait de Saphyra, même si Saphyra tentait de la semer, en vain elle réussissait toujours à la retrouver. La démone ne faisait que parler et parler, bon Saphyra l'écoutait parfois, mais ça commençait de plus en plus à l'énerver, elle s'arrêta alors dans une ruelle et elle lui dit : « Tais toi ! Tu n'en as pas assez de me coller sans cesse, tout ça pour quoi ? Pour que je te transforme, mais tu vois je déteste faire plaisir aux gens, alors je ne ferais rien. » Étant dans une ruelle où aucun humain n'osait s'y rendre, la démone en profita pour préparer une boule de feu. « Ce n'est pas en me tuant que tu parviendras à avoir ce que tu désires. » « Ah oui ? Il n'y a pas que toi qui est vampire, je trouverais bien, puis te tuer cela ne dérangera personne, vu que tu ne sers à rien. » Saphyra leva les yeux au ciel, laissant échapper un petit soupire, la démone se décida à lancer la fameuse boule de feu, mais Saphyra ne perdait aucun temps, car elle évita la boule de feu, elle fonça sur la démone, la balançant contre le mur juste en face. Saphyra commença à lui donner des coups, elle sortait ses crocs effleurant le cou de la démone, non elle n'allait pas la transformer, elle n'allait pas lui faire se plaisir, alors elle prenait la tête de la démone entre ses deux mains, puis elle lui brisa la nuque, elle lui donna un dernier coup pour laisser le corps sans vie tomber au sol.

Maintenant direction l'église en ruine, que faire là-bas ? Disons que Saphyra aimait bien se rendre dans ce vieux endroit, c'était une vieille église, que Saphyra avait connu il y a longtemps et elle aimait bien aller là-bas pour plusieurs raisons. Mais en arrivant dans ce lieu, elle se stoppa directement se cachant derrière un vieux mur, elle avait entendu du bruit, elle entendit une personne hurler, sûrement de douleur, alors elle jeta un oeil, c'était un démon qui était en train de mourir et la personne qui en était la cause c'était Lorenzo, un ex petit-ami à Saphyra, non elle n'avait jamais rien ressenti pour lui, ni même un quelconque sentiment, elle l'avait tout simplement utilisé pour avoir des informations sur la famille Marks, mais elle n'avait pas eu beaucoup d'informations. Puis elle entendit Lorenzo lui demandait où elle se cachait, il avait donc senti qu'elle était dans le coin, elle afficha un sourire en coin, arrivant à toute vitesse sur Lorenzo, elle se stoppa à quelques centimètres de lui. « Que fais-tu ici ? A part tuer de pauvres personnes, mais je ne peux que te féliciter, tu te défends de mieux en mieux. » Évidemment quand elle parlait de pauvres personnes, elle parlait des démons, disons que les démons n'étaient pas non plus le fort de Saphyra, la plupart des démons elle les détestait, c'est vrai, la plupart des démons sont idiots. Elle déposa son index le long de la joue de Lorenzo et elle commença à faire glisser son index jusqu'à son cou : « Alors, je te manque ? Enfin je suis sûre que oui, vu que tu réussis encore à me reconnaître grâce à mon parfum. »

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Il ne c’était pas trompé de personne, il était impossible pour lui de se tromper. Il reconnaissait ce parfum entre milles, certainement par sa rareté et sa délicatesse. Les effluves n’en étaient qu’agréable. Il savait que Saphyra était dans les parages, c’était amusant de flairer quelqu’un, il ne l’avait même pas entendu arriver. Elle était discrète détenant des pouvoirs de vampire très stupéfiant. Il ne l’avait vu qu’une fois à l’œuvre et il avait rompu quand il avait appris ses réelles motivations dans leur couple, ce fut une véritable déception pour lui. Peut-être parce qu’il y avait cru ? Il avait eut de réels sentiments pour elle, alors qu’elle ne faisait que se jouer de lui pour intégrer sa famille, il n’en était pas aveugle pour autant. Il avait fait des recherches, découvert des choses, en tout cas elle était toujours aussi belle. Elle apparu face à lui, la vitesse à laquelle elle se plaça en face de lui faisait tel qu’elle était comme téléporté. Elle avait toujours ce petit sourire en coin et les mêmes manières de faire, il ne pouvait pas lui en vouloir. Etait-il son ennemi ? Ou au contraire un allié ? Il ne saurait le dire, elle trainait beaucoup trop avec les mauvaises personnes pour qu’il puisse avoir une quelconque sympathie pour celle-ci. Il n’avait pas envie de se faire mordre non plus, il gardait tout de même un certain respect envers elle. Et aussi un cynisme récurant.

-- De pauvres personnes ? Pauvre en esprit certainement, pauvre en intelligence pour s’être fait tué de la sorte. Bien qu’en cruauté il ne manquait de rien. Tu as aimé le spectacle ? Cela t’as mit en appétit ?

Elle ne l’avait jamais mordu, il c’était toujours demandé pourquoi elle n’avait pas plantée les crocs dans son cou. Pourtant son doigt pourrait prouver le contraire à ce moment là, il aurait aimé lui saisir son poignet il n’en fit rien, son doigt fit le chemin de sa joue jusque sa jugulaire, à aucun moment il ne prit peur, il n’en avait même pas envie. Il ne se laisserait pas aller à ses charmes et la repousserait par ses pouvoirs si elle tentait de le mordre, il ne voulait pas être considéré comme un vulgaire steak.

-- Tu es la seule femme que j’ai connue à porter ce parfum ancien. Tu fais comment pour t’en procurer encore ? Ce sont les parisiennes du début du vingtième qui le portait. Sinon tu ne me manque pas tellement !

Il aimerait avoir une relation sérieuse beaucoup plus saine que celle avec un vampire. Elle devait avoir connu des choses et sa culture devait être immense. S’il était vampire, il en profiterait pour découvrir le maximum de choses pendant toutes ces années, durant la nuit, faire le maximum d’expériences. Il se lasserait peut-être au bout d’un moment. Il glissa une main délicate dans les cheveux soyeux de la demoiselle, se rappelant de la sensation, ce n’était que superficielle et cela ne lui faisait plus aucun effet. Il c’était peut-être montré l’amoureux un peu trop transit avec Saphyra. Il recula ensuite d’un pas ou deux par précaution.

-- Ce lieu m’évoque des souvenirs, je ne comprends pas lesquels, je n’ai jamais mit les pieds ici.

C’était vrai, le mur de granit à moitié démolis lui était familier, il savait qu’il y avait une porte dérobée derrière l’hôtel. C’était la première fois qu’il y venait. Il en avait presque mal à la tête, quelque chose clochait. Il en eut la nausée sur le moment, ce lieu était comme important pour lui et il ne comprenait même pas pourquoi, il ne savait même pas que ce démon le mènerait jusqu’ici au moment où il c’était fait assommer, il était comme perdu, le regard un peu dans le vague.

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Grâce à ses pouvoirs vampiriques, elle peut se déplacer en silence, elle arrive à ne faire aucun bruits, ce qui est tellement bien, surtout quand elle recherche une proie, mais là ce n’était pas le cas, à vrai dire Lorenzo pour elle n’était pas vraiment un ami, ni un ennemi, il se trouve entre les deux on va dire. Il lui dit que ce n’était pas vraiment de pauvres personnes, juste en manque d’esprit et d’intelligence, elle échappa un petit rire, mais elle s’arrêta quand il lui dit qu’en tout cas ils n’avaient pas de manque de cruauté, Lorenzo lui demanda si elle avait apprécié le spectacle et est-ce que ça l’avait mise en appétit.

« De la cruauté ? Tu trouves qu’ils avaient de la cruauté ? Ce n’est rien ça, je peux être deux fois plus cruelle qu’eux. Ce n’était pas mal, tu te défens plutôt bien et non cela ne m’a pas mise en appétit, j’ai assez mangé, mais bon un vampire ne refuse jamais un repas de plus. »

Jamais Saphyra n’avait mordu Lorenzo et pourtant quand elle avait été en couple avec lui elle en avait toujours eu très envie, mais elle avait préféré s’abstenir pour ne pas contratier ses plans, même si en final elle aurait peut-être dû le mordre, car ses plans avaient été contrariés. Elle laissait toujours glisser son doigt. Le doux parfum de Saphyra, en effet il était parisien, il datait de très longtemps, elle n’a pas toujours eu ce parfum, ce n’était que lors d’un voyage avec sa famille quand elle devait avoir vingt ans, qu’elle avait découvert se parfum et étant d’une famille bourgeoise à l’époque il était très facile pour elle de s’en faire rapporter de France, plus exactement de Paris. A présent ce n’était pas facile d’en trouver, c’était extrément difficile d’ailleurs et un jour elle devra sans doute changer de parfum, mais elle a des flacons d’avance et elle connait plus qu’un unique commerçant en Italie, qui vend des parfums et il s’avère qu’il a ce parfum en stock et qu’il arrive à en avoir. Et il termina par dire qu’elle ne lui manquait pas tellement.

« J’ai mes ressources, depuis le temps que je suis en vie, j’ai de nombreux contacts. Pas tellement ? Cela veut dire que je t’ai tout de même manqué un tout petit peu ! »

Il est certain qu’avec un vampire on ne peut pas avoir une relation des plus sérieuses, car la plupart des vampires sont tentés de coucher avec leurs proies, au début quand elle n’était qu’une jeune vampire, elle ne voulait pas coucher avec le premier homme venu, non elle n’était pas de ce genre enfin avant, surtout qu’au début elle ne faisait que de penser à son mari, son mari qu’elle « avait laissé », car c’était surtout parce qu’elle lui en voulait de ne jamais rien lui avoir dit au propos de son statut de vampire, qu’elle était partie, mais avec le temps, elle a commencé à avoir des aventures passagères, mais elle n’a jamais eu des sentiments envers un autre homme que son mari. Elle sentit la main de Lorenzo dans ses cheveux, elle eut un petit sourire amusé. Puis elle remarqua qu’il se recula, avait-il peur ? Bref il lui avoua que ce lieu lui évoquait des souvenirs et pourtant il n’était jamais venu auparavant.

« Ne me dit pas que tu as peur de moi ? » Dit-elle en avançant d’un pas. « Ce lieu t’évoque des souvenirs ? Peut-être que tu es venu quand tu étais petit et que tu ne t’en souviens plus, cette église est là depuis tellement longtemps. Ou alors il y a la possibilité des rêves du genre prémonitoire, tu as peut-être vu aussi cet endroit en photos, il y a eu de nombreusees caricatures de cette église. »

Saphyra se déplaca tout prêt d’une croix où juste en dessous il y avait un petit mur, il y avait quelques briques décollait, des autres cassaient, elle en poussa une ce qui fit tomber un morceau de papier sur le sol, elle ramassa le morceau de papier qu’elle déplia, elle souffla dessus pour laisser s’envoller la poussière. Saphyra retourna près de Lorenzo lui tendant le papier.

« C’est une gravure, elle est en latin, elle a été rédigé il y a un siècle par un prêtre, oui je sais pourquoi du latin, une langue complètement morte, et à l’époque pourquoi ne pas avoir écrit normalement, mais ce prêtre ne voulait pas que tout le monde connaisse l’histoire de l’église, malgré qu’il soit pour aider son prochain, il aimait savoir des choses que les gens ne devaient pas savoir. »

On pouvait se demander comment elle connaissait tout ceci, comment elle savait que cette gravure était entre une brique. Disons que quand elle était devenue vampire, elle venait passer pas mal de temps dans cette église, ça l’aidait à mieux comprendre ce qu’elle était devenue et elle avait parlé deux, trois fois avec le prêtre de l’époque et elle avait fini par le tuer, car il commençait à en savoir un peu trop sur elle.

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Il ne doutait pas un seul instant de ses dires, il savait bien que s’il le voulait il pourrait souffrir une âme tout en la maintenant en vie pour ensuite la tuer la plus ignoble possible. Ce genre de choses Lorenzo ne préférait même pas être au courant. Ce démon avait été stupide, il aurait dut voire qu’un sorcier était en train de le suivre, de l’épier et de l’espionner et ensuite tenter de le tuer fut sa plus grosse erreur. Il observait Saphyra, il ne voulait surtout pas qu’il ne se dispute, l’église devait vraiment avoir une belle architecture lorsqu’elle était encore sur pied. Il observait un peu autour de lui. Il avait évoqué son parfum. Ce doux parfum qu’il avait tant aimé sentir au moment où tous les deux s’étaient connus. Parfum qui avait été le début de sa piste. Il avait tenté de lui offrir à un moment. Quand il le souhaitait Lorenzo pouvait se montrer comme le parfait mec romantique, bien qu’il ne soit pas trop fleur bleue, il aimait bien gâté la personne avec laquelle il est, pouvoir la surprendre et la protéger. Que ce soit garçon ou fille. Elle n’était pas si bête que ça, elle savait analyser la grammaire d’une phrase et sa syntaxe.

-- Si je ne t’avais pas connu, je suis certain qu’il y aurait eut un peu moins d’aventure dans ma vie !

Il ne regrettait rien de ce qu’il avait fait pour le moment. Il avait eut un couple compliqué, elle avait tout gâché, et elle lui avait mentit, cependant avoir des remords maintenant ne changerait rien du tout. C’était arrivé. Il ne remonterait pas dans le passé pour tout modifier. Il ignorait totalement la vie de la jeune femme, il avait eut très peu d’histoire sérieuse, quelques fois. C’est toujours sérieux quand on commence une relation mais cela ne l’est pu quand on rompt. Quand il avait appris ses motivations et ce qu’elle était vraiment, il avait tout de suite pris du recul, de ce fait il ne connaissait rien d’elle. Peut-être que maintenant il était curieux de la façon dont elle avait été transformé et ce qu’elle avait fait depuis sa date de naissance qu’il connaissait. Il avait mené quand même quelques recherches et il savait aussi qu’elle avait été mariée.

-- Je n’ai jamais eut peur de toi ! Il était clair et c’était un ton tranchant qu’il avait utilisé pour parler. Justement même petit je me serais souvenu d’un lieu aussi souverain et aussi calme.

Ne voulant surtout pas jouer au jeu de celui qui recul et l’autre qui avance, il avança et la contourna pour regarder un peu plus autour de lui, ce pilier devait avoir une signification bien précise, il ne savait pas encore laquelle, c’était tellement étrange. Il y avait comme des frasques qui apparaissaient dans son esprit, entouré de brouillard. Il y avait un lien avec sa famille il en était certain. Il effleura avec ses doigts sur la pierre rugueuse, pensant que le touché pouvait peut-être l’aider à y voire un peu plus claire, dans ces souvenirs, l’église n’était qu’en moitié en ruine pas encore totalement. Et tout s’arrêta. Il se tourna vers Saphyra qui s’intéressa à une croix. Elle bricola quelque chose dessus qui fit tomber un morceau de papier, il revint alors vers elle, se demandant ce qu’elle avait pu découvrir sur cet endroit mystique. Elle luit tendit la gravure, qui représentait une femme et un homme qui portait tous les deux un coffre dans les bras, il y avait un mouton noir de présent, une lance, une épée.

-- Je ne pensais pas que tu t’y connaissais aussi bien sur la base historique de cette église. Je suppose que tu dois connaître la langue latine ?

Certains secrets étaient fait pour ne pas être dévoilés, ils piquent la curiosité de ceux qui veulent les découvrir. Et Lorenzo avait envie d’en savoir un peu plus et aussi de découvrir le lien qu’il avait avec cet endroit où on priait le divin, même s’il n’avait jamais été beaucoup dans la religion, il n’avait fait que quelques sacrements au début de sa vie.

-- Qu’est ce que tu sais exactement ?

Si elle comptait pouvoir monnayer ses informations elle se mettait le doigt dans l’œil, Lorenzo se débrouillerait tout seul pour savoir ce qu’il avait à savoir.

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« Alors, tu ne peux que me remercier, car l’aventure c’est toujours mieux que rien, au moins l’aventure permet de s’amuser, de ressentir des sensations fortes. »
C’est vrai que Saphyra ne lui avait pas souvent dévoilé son passé, à vrai dire elle ne racontait son passé à personne ou plutôt à presque personne et quand une quelconque personne se mettait à lui poser trop de questions et qu’elle n’a aucune envie d’y répondre, elle se contente de tuer la personne ou alors elle invente un passé, ce qui est aussi une très bonne solution pour Saphyra, surtout qu’elle a un grand don pour inventer des histoires et mentir. Quand elle lui avait demandé s’il avait peur d’elle, Lorenzo lui répondit qu’il n’avait jamais eu peur d’elle et il avait dit cela sur un ton tranchant ce qui fit soupirer Saphyra. Elle ne voyait pas comment il avait pu connaître cette église s’il ne s’y était jamais rendu auparavant.
« Tant mieux si tu n’as pas peur de moi, parce que malgré le fait que je ne t’ai jamais aimé, j’ai aimé le temps qu’on passait ensembles, alors je t’offre la vie, en bref je ne te tuerais jamais, sauf si tu me donnes des raisons valables de le faire. » Elle le regarda, puis elle continua à parler. « Si tu n’es jamais venu comment tu pourrais te souvenir de ce lieu ? Peut-être que tu as étudié cette église un jour quand tu suivais des cours ? »
Elle alla cherché une gravure, qu’elle lui tendit, cette gravure était assez ancienne, elle avait de la valeur, le coffre sur cette gravure, normalement se trouvait dans l’église, mais elle n’avait jamais su où il se trouvait et elle n’avait jamais cherché à fouiller, car ce coffre ne lui aurait jamais apporté quelque chose dans sa vie, Lorenzo lui dit qu’elle devait sans doute connaître la langue latine.
« A vrai dire cette église m’a un peu aidé, même si les églises cela n’a jamais était mon truc. Je maîtrise un peu la langue latine, enfin je ne suis peut-être la meilleure dans ce domaine, mais j’ai des souvenirs des cours que je suivais quand j’étais plus jeune. »
Plus jeune, disons que c’était plutôt quand elle n’était encore qu’une simple humaine. Il lui demanda ce qu’elle savait sur cette église, elle s’approcha de lui en souriant et elle lui chuchota à l’oreille.
« Je sais des choses. »
Ele s’écarta un peu de lui, le prenant par le bras pour le trainer devant une porte en bois, elle allait tourner la poignet pour ouvrir, mais c’était fermé, très étrange que cette porte soit encore fermé, elle regarda Lorenzo, puis elle remit son regard sur la porte et elle tourna brusquement la poignet, avec sa force vampirique elle avait réussi à ouvrir cette fichu porte, de la poussière tomba, d’ailleurs elle mit sa main dans le passage pour montrer à Lorenzo qu’il ne devait pas passer encore.
« Cinq minutes, je rentre avant toi, on ne sait jamais il peut y avoir le méchant loup qui t’attends pour te manger et je n’ai pas envie qu’on m’incuse de meurtre. Tu me diras merci plus tard. »
Saphyra rentra, c’était une pièce assez sombre, mais les rayons du soleil apparaissait un peu grâce aux nombreuses fissures dans le mur, il y avait un tableau de Jesus-Christ qui s’apprétait à tomber, une vieille table en bois, un tas de paille mis en forme carré qui devait certainement servir de lit à l’époque et dessus il y avait un drap, il devait être blanc au début, car là il était remplis de toiles d’araignées et de poussières, elle regarda à droite puis à gauche et elle remarqua une étagère avec des livres, elle s’approcha et elle cria.
« Tu peux rentrer, le méchant loup n’est pas là pour te tuer. »
Elle prenait le premier livre qui lui venait sous les yeux, par chance il n’était pas en latin, alors Lorenzo pourra le lire, elle balança le livre sur la table, ce qui la fit un peu bouger car elle n’était plus vraiment solide.
« Bon je vais tenter de traduire la gravure et toi tu n’auras qu’à lire les vieux journaux intimes du prêtre, il aimait mettre sa vie par écrit, alors ça va peut-être t’aider. C’était la pièce où il passait ses journées quand il ne priait pas ou qu’il n’aidait pas son prochain. »
Elle s’approcha de nouveau de Lorenzo pour prendre la gravure, elle commença à lire la première phrase ce qui commença déjà à la faire rire, puis elle continua sa lecture, faisant des petits bruits parfois avec sa bouche comme « raah », ce qui signifiait qu’elle tentait de retrouver le mot dans sa tête ou qu’alors rien n’avait de sens puis elle dit tout haut.
« Mon frère ou ma sœur, comme si que nous étions tous des frères et des sœurs, n’importe quoi, bref cette gravure est complètement débile, il indique juste que le coffre se trouve dans ou vers l’église dans un lieu qu’il définit comme sensationnel et où il restera à jamais, j’ai pensé à sa tombe, car c’est certain qu’il va y rester dedans, mais je ne vois pas ce qu’il y aurait de sensationnel à être enterré dans de la terre avec des bêtes, cette tombe est vers un arbre pas très loin de l’église, mais bon je ne sais même plus où elle se situe vraiment, comme si que j’étais du genre à déposer une fleur sur une tombe. Il était vraiment étrange cet homme, tu as découvert quelque chose toi ? »
Elle déposa la gravure sur la table, elle se demandait pourquoi elle faisait ceci pour Lorenzo, c’est vrai il ne lui avait jamais rendu un grand service, à l’habitude jamais elle se mettait à aider une personne, non jamais, peut-être parce que tout ceci l’amusé.
« Surtout ne crois pas que je fais ça par gentilesse, car je ne suis pas le genre de vampire à être sympathique et à manger des petits oiseaux pour se nourrir. Je fais ça pour des raisons personnelles »
Saphyra n’avait aucune raison personnelle, ce n’était qu’un simple prétexte.

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La remercier et pour quelle raison ? Il n’en avait pas envie, la remercier pour la trahison qu’il avait vécu. Il ne pourrait pas faire ça. Il en était incapable, il préférait sourire et faire comme si de rien n’était. Il ne voulait pas. C’était trop dur pour lui d’admettre en plus que dans l’histoire il c’était fait avoir, qu’il c’était fait manipuler et par chance il s’en était rendu compte assez tôt. Et maintenant cette relation complexe le tourmentait car il se sentait incapable de lui faire du mal. Et ce qu’elle lui disait relevait du paradoxe total. Elle n’avait eut aucuns sentiments pour lui et pourtant elle avait aimé le temps qu’elle avait passé avec lui. Quelque part il lui avait offert un bon divertissement comme s’installer confortablement dans un canapé en fixant un poste de télé qui passe un feuilleton amusant ou un film à suspens. Il murmura quelques phrases alors qu’il parlait de ce lieu, il ne croyait pas au hasard, pouvait-il croire aux coïncidences ?

-- En fait je l’ai rêvé, quand j’étais gamin. A la mort de ma mère.

Son ton était un peu indifférent quand il évoqua le décès de sa pauvre mère. Car quelque part, il ne voulait pas trop y penser. En réalité, quand il était gamin, à la perte de cet être cher, ce rêve revenait sans cesse dans ce décor, ensuite il avait perdu cette habitude de faire ce cauchemar et il ne se souvenait pu de rien. Il était soudainement perdu le regard dans le vague, tentant de retrouver cette réminiscence. Ce fut la douce voix de la demoiselle vampirique qui le sortit de sa torpeur, cette église avait été certainement un refuge pour elle à une époque. Elle connaissait des choses dedans. Tant mieux elle allait pouvoir l’aider. Comment peut-on rêver d’un endroit où on a jamais mit les pieds, c’est quand même étrange. Son bras prit dans sa main, il la suivit dans opposer de résistance, ne cherchant pas à se dégager de cette étreinte.

--Je ne demande qu’à voire.

C’était la vérité, il avait envie de savoir, il la suivit jusqu’à une vielle porte en chêne usée par le temps qui avait besoin d’être poncé et teinté, elle devait à peine tenir sur ses gongs. La poignet émis un petit grincement quand Saphyra la tourna, il ne demandait qu’à voire, il n’avait pas peur, c’était une appréhension qui développait une excitation de découverte, comme deux aventuriers sortis tout droit d’Indiana Jones ou de Sydney Fox, à la recherche de reliques et objet ancien. Un nuage de poussière tomba sur eux, alors que la porte fut décoincée par une force dépassant celle d’un être humain contenu par le bras de la buveuse de sang. Une mise en garde, s’écartant avec élégance, se comportant en gentleman il la laissa passer. Le trou était béant et noir, emprunt à la curiosité, il mourait d’envie d’aller voir à l’intérieur.

-- On t’accuseras jamais de meurtre. Tu sauras parfaitement faire disparaître mon corps.

Il la regarda entrée et ne fit rien, qu’observer, il attendit le signal pour entrer dans la pièce, il se courba un peu, étant un peu grand. Il passa par l’ouverture. Et fit un regard circulaire de cette chambre ou anti chambre. Une décoration rustique, vielle table, botte de paille, le tableau de Jésus Christ, il s’approcha de celui-ci tenant par la force d’un vieux clou rouillé. Il le décrocha et le posa au sol, il connaissait aussi ce tableau, il apparaissait dans son rêve. Il arrivait à retrouver les traces de différent morceau, peut-être qu’à la fin il pourra le reconstituer. Il regarda les bouquins sur l’étagère des journaux intimes, quelque chose de grave c’était passé ici, écoutant alors la traduction que pouvait faire Saphyra de cette fameuse gravure. Rien d’intéressant, histoire à dormir debout. Il y avait plus ici.

-- Peut-être qu’on découvrira autre chose sous cet arbre. Il évoque dans son journal intime d’un trésor antique caché dans cette église qu’il n’a jamais trouvé. Et aussi de meurtres…

Il feuilletait avec énormément de rapidité le livre qu’il avait entre les mains, tout en prenant l’année suivante, il y en avait pas mal, il faudrait un bon mois pour lire l’ensemble de toute une vie.

-- Il a tué des hommes… ! Raison personnelle explique un peu mieux là.

Si elle s’attendait à quelque chose en échange elle pourrait toujours courir, il n’aimait pas beaucoup le chantage.

Invité

Il l'avait rêvé à la mort de sa mère, elle fronça les sourcils, c'était vraiment étrange. On ne lui avait jamais dit une telle chose auparavant et pourtant elle vivait depuis longtemps, c'est-à-dire 195 ans, enfin autant arrondir à 200 ans.

« C'est dingue, mais tu me ferais presque flipper avec tes histoires de rêves, mais pourquoi à la mort de ta mère c'est étrange, qu'est ce qu'elle avait avoir avec cette église ? Il y a des choses que je trouve étrange et des gens que je trouve étrange, mais je crois que c'est toi la personne la plus étrange que je connaisse depuis que tu me dis que tu as rêvé de cette église. »

Elle prenait par le bras l'entrenant vers une vieille porte, elle peina à l'ouvrir, mais elle réussit à ouvrir la porte grâce à sa force vampirique, de la poussière tomba sur eux, elle passa une main dans ses cheveux pour enlever un peu de poussières. Elle lui dit de rester là, qu'elle préférait rentrer avant lui, car elle ne voulait pas être soupçonner de meurtre, en effet elle enlèverait rapidement les preuves et de faire disparaître le corps, d'ailleurs tout ceci ne serait qu'un petit jeu pour Saphyra, elle le faisait souvent de faire disparaître des corps. Elle entra dans la pièce, elle regarda un peu partout cherchant le moindre danger, mais il n'y avait aucun danger dans la pièce. Elle cria qu'il pouvait entrer, d'ailleurs c'est ce qu'il fit, elle remarqua qu'il décrocha le tableau pour le déposer sur le sol.

Saphyra tenta de bien comprendre la gravure, puis une fois qu'elle eut fini de tout comprendre, elle la décrivit à Lorenzo. Il dit qu'ils pourraient découvrir sans doute autre chose sous l'arbre, non il était sérieux, il voulait déterre ce pauvre prête, enfin pauvre idiot de prêtre. Il dit que dans l'un des journaux intimes du prêtre il parlait d'un trésor antique caché dans l'église qu'il n'a jamais trouvé, mais il parlait aussi de meurtres. Des meurtres, mais pourquoi il parlait de meurtres dans un journal intime ? Puis Lorenzo reprit la parole lui disant que le prêtre avait tué des gens pour des raisons personnels. Elle fit les gros yeux, quoi il avait des tués des gens. Elle jeta un oeil, sur le journal intime, comment c'était possible, ce gars, enfin ce prêtre avait tué, mais comment un prêtre était capable de tué, c'est vrai ils ont l'air tous si coincé et ce prêtre l'était.

« Et bien il savait bien caché son côté tueur. Alors, tu veux qu'on le déterre ? Bon et bien je vais t'aider, parce que ça va te prendre du temps de le faire seule. Puis ça doit être sympathique de déterrer un mort, enfin même si maintenant il ne doit plus y avoir que des os. »

Il est certain, que s'il avait bien en idée de le déterrer et de fouiller pour retrouver des indices, ça pouvait être marrant.

« C'est dingue on s'amuse mieux que quand on était en couple »

Invité

Une histoire le liait à cette église ou peut-être que sa mère mourante avait tenté de lui faire comprendre quelque chose en lui manifestant des choses dans ses rêves tout pouvait être possible et il le savait très bien. Il eut envie de rire quand Saphyra disait qu’elle le faisait flipper. Il n’y avait pas à avoir peur. C’était des choses qui pouvaient arriver dans le monde de la magie. Des rêves bizarres, ou prémonitoires, parfois c’était des messages envoyés par les fondateurs. Il n’en savait rien encore. Il était dans son top 10 des personnes les plus étranges alors que Lorenzo voulait paraître comme le jeune homme le plus normal possible.

-- Tu sais il y a encore des choses qui m’échappent même autour de la mort de ma mère. Je ne sais pas encore ce que veux dire ce rêve.

Il devra peut-être revenir. Ils avaient mit tous les deux le doigt sur l’un de ses nombreux mystères recélés. Elle avait eut raison quelque part de rentrer en première, il n’avait eut envie d’être complice d’un meurtre. Ce serait beaucoup trop grave. Il avait encore sa vie à faire par rapport à Saphyra qui avait l’éternité pour refaire sa vie. Ne disant rien, il entra seulement à son signal dans cette pièce de l’église, encore bien conservée malgré les ruines. Elle lui décrivit cette fameuse gravure, il comprenait certaines choses mais pas tout encore. Ce prêtre n’avait pas été le premier à vivre ici, il ne serait pas étonnant que cette église soit hantée. Il ne fallait pas penser au pire et il n’était pas le genre de mec à avoir peur des fantômes. Il était en train de lire des passages du livre du prêtre, il y avait des indices, il comprenait mieux l’idée de trésor, si ça se peut cela n’a plus aucune valeur maintenant. Il y avait tellement à lire, il prit le journal de l’année d’après. Il avait une écriture vraiment mauvaise, à peine lisible et le temps n’avait rien arrangé. Une araignée morte tomba au sol quand il ouvrit le manuscrit.

-- Je ne crois pas que c’était des meurtres de sang froid. Ce n’était pas quelque chose qu’il désirait, il parla aussi de voleur et repris de justices qui avaient demandés asile dans son église pour qu’il ne se fasse pas enfermer. Je pense qu’il y a un rapport avec ça.

Le prêtre à déterrer, il devait faire ça bien, l’arbre en question l’intriguait. Le corps du prêtre, il parla aussi d’un coffre, il souleva le drap, et fouilla dans la paille et il en sortit en grand coffre au moins d’un mètre de long sur cinquante centimètre de hauteur. Il était en bois, il fallait une clé pour l’ouvrir. Il le secoua un peu, rien de valeur dedans. La clé du mystère et connaissant les prêtres, il devait garder cette clé autour du cou.

--Je crois qu’on va pas avoir le choix que de déterrer un cadavre, tu es sûr de vouloir salir ton magnifique chemisier Prada pour ça ?

Il connaissait assez bien Saphyra pour avoir des goûts de luxe dans ses vêtements et sa lingerie. Il se mit à rire, il fit un signe positif de la tête, elle avait raison, ils s’amusent beaucoup plus maintenant que lorsqu’ils étaient ensemble tous les deux. Et il n’avait que la face immergée de l’icerberg, ils en apprendraient bien plus dans ce coffre qui avait été caché pendant des années dans la paille. Pourquoi personne n’était venu ici avant eux ?

Invité

« Tu pourrais faire appel à ta mère, tu sais invoquer et tout ces trucs de sorciers et compagnie. »

Oui elle voulait dire qu'il fasse appel à sa mère, non pas qu'il l'appelle avec un téléphone portable, parce que bon au paradis ça doit pas capter, bref qu'il l'invoque comme à la manière de plusieurs sorciers, Saphyra ne connaît pas énormément les rituels des sorciers, elle connaît beaucoup plus de choses sur les vampires, car ses dernières années, elle n'avait fait que de chercher comment être de plus en plus meilleure avec son statut de vampire, comment être plus forte, comment mieux maîtriser ses pouvoirs. Elle découvrait des choses sur ce fameux prêtre, à l'époque si elle avait su, elle aurait lu dans les journaux intimes de ce prêtre à l'époque où il était encore en vie. Alors, il n'avait pas vraiment voulu faire les meurtres qu'il avait fait.

« C'est étrange tout ça ! »

Elle le remarqua enlever le drap de l'espèce de lit, puis de tirer une mallette, elle s'approcha rapidement avec sa vitesse développée, elle n'avait jamais vu ce coffre, il était très grand, elle espérait que cela ne fasse pas comme dans certains films où les acteurs ouvrent le coffre pour finir par découvrir une toute petite chose dedans qui ne sert absolument à rien. Il lui dit qu'il n'y avait pas un autre choix que de déterrer le prêtre, il lui demanda même si elle était certaine de vouloir salir son chemisier pour ça, c'est-à-dire déterrer le prêtre. Elle regarda son chemisier, il est vrai que Saphyra aimait avoir des vêtements, chez elle, elle en a des tonnes, dans son grenier on peut même voir des tonnes de cartons et sur chaque carton, on voit une année de marquer et oui elle garde tout, toute sa vie dans chaque carton et il n'y a pas que des vêtements, si elle venait à mourir, on pourrait sans doute faire de son grenier une vraie brocante, mais il y avait des objets ayant une énorme valeur. Bref, elle lui dit.

« Ce n'est qu'un chemisier, s'il n'y a que ça je m'en rachèterais un, puis je t'enverrais la facture ! Allons déterrer le prêtre, j'espère que tu n'es pas trop sentimental niveau religion ou autre, car on ne sait jamais tu pourrais te faire hanter par le prêtre, parce que bon déterrer un mort c'est pas tout le monde qui fait ça. Je sens déjà cette odeur de cadavre, des os qui commencent à pourrir, pouah, mais il y a bien pire que ça comme odeur. Bon trouvons des pelles, parce que c'est certain que je ne creuserais pas avec mes mains. »

Bien sûr elle rigolait pour la facture du chemisier, car elle avait bien les moyens de s'acheter des tonnes de chemisier Prada.

« On va peut-être trouver des pelles dans la petite truc là-bas, à une époque il y avait un espèce de jardinier qui mettait tout dans cette petite cabane et le prêtre s'en servait souvent. »

Elle pointa du doigt la petite cabane qui commençait à tomber en ruine, elle attendit qu'il la suive jusqu'à la cabana, elle poussa la porte qui faillit même tomber, elle fouilla un peu faisant tomber des outils très vieux et tout rouillé avec le temps. Elle remarqua deux pelles, elle les prenait et elle en tendit une à Lorenzo.

« Bon commençons à aller jardiner, parce que si la nuit vient à tomber, tu ne verras plus rien et tu entendras les bruits de la nuit, les chouettes crier et avec une vampire à côté de toi qui va être assoiffé de sang, ça risquerait d'être très dangereux, plus que de déterrer quelqu'un, bon j'arrête mes délires et continuons l'enquête. »

Invité

Il y a bien une chose qu’il ne pouvait pas faire c’était d’invoquer sa mère, c’était une interdiction de la part de leur père, il avait toujours prétendu que d’invoquer son esprit était risqué et il y avait aussi le risque, de ne pu faire la part entre la mort et la vie. Il fallait continuer à vivre pour laisser les morts à leur place. Il disait qu’en temps voulu, ils invoqueraient tous trois cette femme tant aimée. Il le croyait. Cela serait certainement très dur pour lui de faire une telle chose et il le comprendrait fortement. Il ne préféra rien répondre, il n’avait aucune envie de se justifier devant Saphyra, il ne s’accordait jamais ce luxe avec elle. Il avait horreur de se justifier sur ce qu’il faisait. C’était un point d’honneur, en tout cas elle avait raison sur un fait, c’était que tout ça semblait très étrange. Il y avait des choses qui lui échappaient encore. Il avait tiré la malle en-dehors de sa cahette, Saphyra grâce à sa vitesse accélérée fut très proche de lui très rapidement, elle paraissait lourde cette malle sans pour autant, en écoutant le bruit des objets à l’intérieur, il n’y avait ni or, ni argent, ni bijoux. Il fallait déterrer le prêtre, après tout ce qu’il avait déjà vu dans sa vie, cette expérience de plus ne lui faisait pas vraiment peur. Au contraire, il était tout excité de percer ce mystère autour de la vie mystique de cet homme d’église. Il eut envie de rire, il la payerait la facture de son chemisier. Le moment était sérieux, il ne pensait pas qu’il y aurait une odeur fétide, plus une odeur de mort c’était certain.

--C’est ça tout le mystère de ce prêtre, un homme d’église qui se fait enterrer sous un arbre ? Au lieu d’être dans un cimetière, la tête dirigée vers la bonne direction, il fait tout le contraire, c’est pas normal. Et rassure toi, je ne suis pas très religieux.

Il fallait maintenant trouver des pelles, au pire il irait en acheter dans le supermarché du coin. Il ne savait pas de quoi se retournait, toute cette histoire avait encore beaucoup de zones d’ombre, à moins de prendre le temps de lire entièrement chacun des volumes de la vie de ce prêtre ce qu’il n’avait pas vraiment envie. Il était décidé à aller voire beaucoup plus profond. Elle l’amena jusquu’à une petite cabane qui lui donnèrent tout l’équipement nécessaire. Il ne pu réprimer son rire cette fois.

--Je crois pouvoir gérer la vampire assoiffée, par contre le cris des chouettes je ne suis pas encore sûr.

Il prit la pelle de cette cabane qui était aussi en ruine que l’église, elle était en partie rouillée, le mange avait plusieurs écailles, ce fera tout de même l’affaire pour le moment, il s’approcha de l’arbre en question et commença à creuser, cela lui donnait chaud et il tira sur le bouton de sa chemise, ils arrivaient en soirée maintenant et il savait que même s’il déterrait le prêtre avant la nuit, il devrait quand même faire certaines choses dans l’obscurité, il avait vu de vieilles bougies dans l’église, et ça ne lui faisait pas peur de se retrouver dans cet endroit aussi tard, il ne se sentait pas mal, il était plus en sécurité dans cet endroit et il comprenait beaucoup mieux pourquoi Saphyra y était venu se réfugier. Il commençait à creuser avec dextérité, un tas de terre se formait à sa droite.

--Tu paries combien que la clé de ce coffre se trouve autour du cou osseux de notre ami fan de religion ?

Il y aurait aussi une croix, en or s’il ne faisait pas erreur, peut-être un sceaux, il avait comme l’impression de s’attaquer à une relique. Ce prêtre mériterait ensuite de retrouver la place qu’il avait, et il devrait le recouvrir de terre pour respecter son sépulcre.

Invité

Elle n'avait pas pensé au fait qu'il aurait pu être enterré dans un cimetière, c'est vrai il était prêtre il aurait dû aller dans un cimetière, comme tout le monde, enfin comme les personnes qui le méritent. Cela devenait de plus en plus étrange, mais de plus en plus fascinant.

« Peut-être que cet arbre signifiait quelque chose pour lui ou peut-être que ses supérieurs, tu sais les autres prêtres ont appris qu'il avait tué, même si ce n'était pas volontaire et du coup ils l'ont banni du cimetière. »

Oui les métiers qui se rapportaient à la religion, ce n'était pas la peine de lui demander, malgré qu'elle est assez âgée et qu'elle a vu des tonnes de choses défiler devant elle dans sa vie, elle n'avait jamais réussi à retenir les métiers qui concernaient la religion, la preuve que ça ne l'avait jamais intéressé. Quand elle était humaine et que sa famille allait à l'église, elle se forçait à y aller, elle n'écoutait jamais, elle restait à attendre que le temps passe, le regard vide et chaque dimanche matin s'était ainsi, elle ne croyait en rien, ce qui était rare pour les gens à l'époque, car ils étaient tous attachés à la religion, elle a commencé à croire au surnaturel, quand elle est devenue vampire, sinon jamais elle n'aurait cru qu'il y avait des autres choses que des humains sur cette terre. Ils sortirent deux pelles d'une vieille cabane. Elle ne put s'empêcher de rire quand il dit qu'il pourrait certainement gérer la vampire assoiffée.

« Ah oui ! Et comment ? Tu n'oserais quand même pas me tuer, moi qui en ce moment t'aide, alors que j'aurais pu te laisser seul ici au beau milieu de la nature »

Près de l'arbre, avant de commencer à creuser, elle fit le tour de l'arbre, regardant s'il pouvait y avoir la moindre chose du pourquoi être ici. Parce que bon c'est sans doute plus joyeux qu'un cimetière, mais c'est aussi très abandonné. Elle leva la tête pour voir le haut de l'arbre, mais il n'y avait absolument rien. Elle commença donc à creuser, l'avantage de Saphyra, elle était vampire et elle n'avait absolument pas chaud, le seul problème c'est qu'elle s'épuisait et que de faire des efforts finirait par lui donner vraiment faim.

« Je ne préfère pas parier, parce que tu as sans doute raison. Mais bon, si jamais tu as tord et bien parions sur le fait que tu devras dans les jours qui viennent me trouver un repas, du sang frais de préférence du groupe O, pour ma part c'est le meilleur groupe sanguin. »

Les humains avaient des préférences, comme le chocolat ou des cerises et bien la préférence de Saphyra s'était le sang du groupe sanguin O. Ils creusèrent encore un peu et Saphyra toucha un bout d'os, car cela avait fait un petit bruit.

« Ils auraient pu le mettre dans un cercueil, quoi que à l'époque s'était rare. Je te laisse l'honneur de terminer, je dois un horrible repas. »

Elle déposa la pelle sur le sol, puis elle s'écarta, quand elle disait horrible repas, elle parlait d'un repas qui se constituait de sang d'animaux, car dans le coin il n'y aura certainement pas une personne vivante, à part Lorenzo, mais bon. Au moins le sang d'animaux pourrait la faire tenir. Saphyra repéra une petite biche pas très loin, elle se dépêcha de courir pour attraper la biche et la vider de son sang. Après quelques minutes, elle retourna vers Lorenzo.

« Je crois que plus jamais de ma vie je ne tuerais un animal, c'est dégouttant. Mais bon au moins je vais pouvoir à t'aider. »

Invité

Personne ne devait savoir qu’il y avait eut des morts ici, il ne comprenait pas, il ne l’aurait pas bannis d’un cimetière pas à cette époque là, il fit un signe négatif de la tête, il ne l’aurait pas enterré sous un chêne. Plus sous un saule. Il y en avait pourtant un, un peu plus loin, il savait que la religion pouvait commettre des actes abominables, il suffisait de voire le moment de l’inquisition, c’était terrible dans l’histoire églésiastique. Il n’aurait pas aimé vivre à cette époque, on l’aurait certainement arrêtée pour hérésie et aussi comme sodomite. Il fit une grimace, revenant un peu plus à ce qu’ils allaient faire tous les deux.

--S’il avait commis quelque chose de grave, on l’aurait mit dans une fausse publique, on lui aurait interdit une sépulture.

Sûrement ce prêtre croyait qu’il allait se retrouver au purgatoire pendant des années. Cela devait être terrible d’être croyant, penser qu’on ne pourrait pas aller au Paradis, il sentait que cet homme malgré ses écrits, il n’avait pas eut d’intention mauvaise. Il y avait encore quelques éléments manquants. Lorenzo avait été batisé, son frère, la famille était protestante. Ils étaient loin d’être catholique. Il n’aimait pas l’idée du non mariage des prêtres, leur combat contre les contraceptions, interprétant des textes qui ne sont pu adapter actuellement. Comment peut-on risquer sa vie en couchant avec quelqu’un d’autre ? La vie n’est-elle pas le bien le plus précieux pour la religion ? Il ne font rien pour la protéger. Il rigolait toujours avec autant de franchise.

--Je t’aurais maitrisé, te tuer non ! Comment pourrais je m’amuser ensuite ?

C’était la première fois qu’il avait une véritable complicité avec elle, une vraie complicité. Leur couple avait été factice, il n’y avait rien eut de vrai dedans, que les sentiments du jeune homme à son encontre. Il lui en voulait encore un peu, il avait d’autre chose à penser, il creusait tous les deux. Elle ne voulait donc pas parier alors qu’il creusait tous les deux, parler faisait du bien et permettait un effort constant.

--Rien que ça ? En plus je suis O positif.

Il était donneur universel au contraire de son frère qui était O négatif. Ce n’est pas vraiment le genre d’information qu’on donne à une vampire qui va avoir bientôt très faim. Le vampire tomba sur un os, il continua alors de creuser, ils étaient sur la bonne piste, il alla dans le trou qu’ils avaient fait, et en sortit plusieurs crânes et os, quelques vertèbres, rien qui n’avait l’apparence d’une clé. Il y avait plusieurs corps sous cet arbre pas que celui du prêtre. Il était maintenant seul, il ne comprenait pas, il n’y avait rien de correspondant à un homme d’église. Saphyra avait été mangé, un bon repas composé d’animaux de la forêt.

--Il ya déjà trois corps d’enterré là-dessous. Tu as bien mangé ? D’après ce que je vois non. Tu aurais pu me ramener quelque chose.

Il reprit sa pelle pour creuser, et arriva enfin à ce qu’il voulait, un cercueil, qu’il dégagea, ils avaient donc enterrés des corps au-dessus de celui du prêtre, le cercueil était beau, il tenta de tirer sur le couvercle mais il était trop bien cloué. Il sortit du trou assez profond qu’ils avaient fait tous les deux et une fois extirpé il regarda Saphyra.

--J’ai besoin d’une force herculéenne pour ouvrir cette boîte pour les morts.

Il faisait référence aux dons qu’elle avait reçu en offrant sa vie pour les ténèbres. Finalement c’était bien qu’elle soit encore avec lui.

Invité

Oui, c'était vraiment étrange qu'il soit sous ce pauvre arbre, qui ne signifiait absolument rien du tout. Elle rigola quand il lui dit que s'il l'a tué il ne pourrait plus s'amuser ensuite.

« Et oui se serait terrible si tu me tuais, surtout que tu ne pourrais certainement pas retrouver une vampire comme moi dans la nature, je suis unique. »

Il y a quelque temps, le seul et unique but de Saphyra s'était de le manipuler, lui faire croire qu'elle l'aimait alors que c'était totalement l'inverse. Mais ceci c'était du passé maintenant, elle lui dit qu'elle préférait le groupe sanguin O. Il lui indiqua qu'il était O positif. Elle s'arrêta de creuser un instant pour lui répondre.

« Oui rien que ça, O positif intéressant à savoir, si tu viens qu'à faire don de ton sang, n'hésite pas à me le dire que j'aille le retrouver à l'hôpital. »

A première vue, il n'y avait pas que le prêtre, car il y avait des autres corps, l'idée d'être enterré avec des autres personnes étaient horrible, c'était bien mieux d'avoir une tombe unique. Elle partit se nourrir rapidement, se trouvant un repas des plus immondes qui existent sans doute pour un vampire sanguinaire. Quand elle revenue, il lui indiqua qu'il y avait déjà trois corps qui étaient enterrés vers cet arbre. Elle rigola quand il lui dit qu'elle aurait pu lui ramener quelque chose.

« On est pire que des archéologues ! Oui la prochaine fois fais moi penser de te ramener un hamburger avec des frites. »

Puis il reprit sa pelle pour creuser et il découvrit un cercueil, bon et bien il avait bien été enterré dans un cercueil ce fameux prêtre. Il tenta de tirer le couvercle, mais c'était bien trop cloué. Il sortit du trou pour finir par lui demander d'ouvrir la boîte.

« Avec plaisir ! »

Elle alla dans le trou qu'ils avaient creusé, elle regarda la boîte un instant, pour regarder comme elle allait s'y prendre, puis elle finit par approcher ses mains d'un coin de la boîte, puis elle finit par ouvrir la boîte.

« Je suis vraiment très douée. »

Invité

Elle avait sûrement raison, peut-être que dans la nature il ne retrouverait pu cette personnalité que constituait Saphyra. Il avait eut envie de la tuer à un seul moment, au moment où ses doutes furent bien fondés, qu’en effet elle était un vampire et qu’elle ne voulait que des informations sur lui, qu’il c’était fait manipuler depuis le début. Ce sentiment, celui d’être berné rendait mal à l’aise, se sentir utilisé. Il avait réussit à se défaire de toute culpabilité maintenant, il avait dépeint ce sentiment. Maintenant il continuait sa vie, il retrouvait Saphyra avec son vrai visage. Ils rigolaient même ensemble, chose qu’il n’avait jamais fait quand ils étaient en couple.

--Si je viens à donner mon sang c’est pour qu’il serve à une transfusion, non d’un sandwich pour un vampire.

Il comprenait beaucoup mieux pourquoi il intéressait tant les vampires. Il était du chocolat pour eux. Ou l’un des meilleurs steacks sur le marché. Il ne préférait pas trop y penser sinon il allait avoir la nausée, il n’y avait rien de glorieux que d’être un steack de qualité. Il avait finit de déterré déjà trois corps quand elle revint, il la taquina en lui disant qu’elle aurait pu lui ramener quelque chose et ce qu’elle rétorqua en fut beaucoup plus amusant.

--Oh comment connais tu mon addiction pour les fasts food ?

Cela ne le dérangeait pas d’aller manger là bas, il préférait quand même les bons restaurants français ou italien. Il aimait bien les sushis, car c’était à base de poissons crus, sinon tout ce qui pouvait ressemblait à de la cuisine asiatique il n’y arrivait pas du tout. Il y avait trop de friture et la nourriture trop lourde. Il en était malade à chaque fois, non qu’il soit d’une nature fragile. C’était comme ça. Chaque culture avait ses richesses. Il avait reprit son trou et avait atteint enfin le cercueil du prêtre. Il était remonté à la surface et avait demandé à Saphyra d’aller soulever le couvercle. Des insectes s’échappèrent, des mouches et autres bestioles volantes qui avaient constitués leur domicile dans le corps en putréfaction du père. Il constata que son état de décomposition n’était pas tellement avancé, même très réduit et il réussit à déduire rapidement pourquoi, vu le nombre d’insecte mort qui était autour de lui dans le cercueil.

--Ce prêtre à été empoisonné ! Il suffit de voire comme il est étonnament bien conservé et tu sens cette petite odeur ?

Il ne doutait pas un seul instant que pour elle cela devait être une odeur beaucoup plus forte. Les sens chez les vampires étaient beaucoup plus développés, il pourrait dire du cyanure. Il alla dans le trou avec elle et vit une petite clé rouillée. Et une croix en or. Il arracha la petite clé et la tourna entre ses doigts.

--Es tu prête à savoir ce qu’il y a dans ce coffre ?

Il réfléchissait en se disant que finalement le prêtre c’était peut-être suicidé en s’injectant lui-même la substance, un suicidé ne cherchait pas à s’empoisonner, avec des médicaments certainement, pas un poison mortel. Le suicide par médicament était l’appel au secours, ceux qui en mourraient, c’est qu’il y avait eut une réaction tardive. Il avait de la boue sur lui, il prendrait une bonne douche en rentrant le soir.

Invité

« Tu es vraiment pas sympa, je suis certaine que si je venais à être à la limite de mourir, manquant totalement de sang, tu ne me donnerais même pas une seule goûte de ton sang. Alors, que moi si tu venais à mourir de faim, je serais prête à te tuer un petit lapin et te le cuisiner. »

« Petit odeur ? Pour toi, mais pour moi c'est horrible, multiplie cette odeur par dix et tu verras que ce n'est pas une petite odeur. »

« Je suis d'accord pour tout, du moment qu'il n'y ait plus cette horrible odeur. »

« Je t'en supplie dépêche toi, même à deux mètres, je sens toujours l'odeur, je déteste être vampire dans des moments comme ça . »

« M*rde ! »

Invité

Il ne c’était encore jamais retrouvé confronter à cette situation ainsi il ne pourrait pas vraiment dire s’il donnerait du sang ou pas à cette femme. Comment pouvait-il autant humaniser les vampires. Quoique il serait beaucoup plus probable à ce qu’elle meurt de faim que lui. A part être enfermé quelque part sans être nourris ou tomber dans une crevasse, il ne voyait pas beaucoup quand il pourrait mourir de faim. Il n’essayait même pas de répondre car il n’avait pas de solution. Elle souleva enfin ce couvercle. Et il ne pu que comprendre son dégoût, lui pouvait déjà sentir sans trop de problèmes alors elle niveau odorat, elle devait vraiment déguster. Il ne comprenait pas encore tous les tournants de cette histoire et plus ils avançaient tous les deux, plus ils étaient en train de mettre les pieds dans une affaire vraiment sombre.

--Regretterais tu d’être un vampire pour ça ?

Il ne savait pas si on pouvait regretter de quelque chose qu’on est devenu. L’était-elle devenue par choix ou par obligation. Il n’en avait vraiment aucune idée. Il se pencha sur le macchabée pour le voler de ce bien qui devait être si précieux, il était temps d’avancer dans leur enquête qui avait débuté depuis peu. Découvrirait-il tout ce soir ou pas ? Il la vit sortir rapidement du trou pour rejoindre le bord et il en fit de même, tenant fermement la clé dans sa main, une fois qu’il fut sur la terre ferme, elle lui demandait clairement de se dépêcher, il essayait de faire ce qu’il pouvait. Il la vit tomber et chuter en arrière. C’était bizarre de voire un vampire manquer d’équilibre, pensant qu’ils étaient des modèles d’agilité. Il l’aida à se relever.

--Je ne savais pas que tu étais capable de tomber, j’en apprendrait tous les jours sur toi. En plus cela fait bizarre de te voire prononcer une obsénité.

De la voire faire ça, il avait l’impression de la voire beaucoup plus humaine, il l’avait remit debout, il alla jusque dans la chambre du prêtre, la clé à la main, les trois autres corps il en faisait un peu abstraction. Il entra la clé dans la serrure et la tourna, un petit cliquetis fit comprendre que l’objet était déverouillé, il repoussa le battant délicatement dans un grincement, le coffre était vide, il y avait juste une autre croix en or dedans et aussi un document qu’il déplia, il l’observa pendant un petit moment avant de comprendre ce que c’était, le tendant à Saphyra ensuite pour qu’elle puisse le lire aussi.

--C’est une carte qui mène à une crypte. Mais comment savoir où est l’entrée dans ce tas de ruines ?

Il était même étonnant que l’église tienne encore debout, sachant qu’un pan de mur était presque effondré, plusieurs des vitraux étaient explosés, l’apparence était vraiment miteuse. Ils avaient encore un autre indice, ils avançaient d’indice en indice, ils étaient plus des chasseurs de trésor en cet instant.

Invité

L'odeur était horrible, Saphyra n'arrivait pas à rester, l'odeur devenait de plus en plus horrible, puis il lui demande si elle regrettait d'être vampire pour ça, elle ne put s'empêcher de sourire avant de dire.

« Non, tu sais je ne pourrais jamais regretter d'être vampire, au début je m'étais toujours dit que c'était horrible et tout, mais ça a été vraiment bénéfique pour moi, j'ai réussi à me décoincer et à apprendre à faire la part des choses. »

S'il savait comment Saphyra était, quand elle n'était encore qu'une humaine, il serait certainement étonné, Saphyra était généreuse avant, gentille, même de trop, elle était naïve, une vraie petite sainte, totalement coincé sur les bords. Saphyra s'éloigna, marchant à reculons et elle se prit les pieds dans une branche, ah pour une vampire c'est malin, ça fait carrément plus du tout méchant ça. Mais de plus elle avait lancé une vulgarité, oui là on aurait pu penser qu'elle était humaine, mais non elle ne l'était pas du tout, elle était tout simplement Saphyra la méchante vampire, enfin méchante, elle ne l'était pas avec tout le monde, elle épargnait des personnes, mais rare était les personnes avec qui elle était vraiment sincère.

« Oui ça arrive, enfin surtout ça m'arrive, j'ai toujours eu un côté tête en l'air, maladroite et même en étant vampire j'ai gardé ses défauts, mais bon quand je combat quelqu'un je sais être très agile et en effet malgré que je sois vieille et que je suis née à une époque où il était rare de lancer des obscénités n'importe quand, le fait d'avoir évoluer en même temps que le monde, m'a fait apprendre des insultes. »

Elle lui fit un petit sourire, il avait la clé en main, ils retournèrent vers le coffre qu'il ouvrit, il y avait une carte et une autre croix en or, ils avançaient petit à petit, Saphyra espérait qu'ils allaient vraiment trouver quelque chose en final et qu'ils ne se lançaient pas dans quelque chose pour ne rien trouver. Mais bon Saphyra est déterminée et elle n'allait pas abandonner en chemin, car elle aime l'aventure. Il regardait la carte et il lui dit que cette carte menait à une crypte, mais comment trouver l'entrée dans un tel tas de ruines ? Oui c'était une bonne question, il lui passa la carte pour qu'elle la regarde, une fois la carte dans les mains, elle la tourne dans tout les sens.

« T'inquiètes j'ai compris dans quel sens on la regarde, c'est juste pour me donner des points de repères. »

Oui Saphyra peut être étrange, bref elle regarda une dernière la carte, puis elle regarda l'église.

« Alors, une crypte dans une église comme ça, bon... on va trouver j'en suis sûre, on va se mettre à chercher dans tout les sens. »

Invité

Il avait maintenant la réponse qu’il attendait, elle ne pouvait avoir que le choix dans sa décision de devenir vampire. Quelqu’un qui l’avait fait par obligation l’aurait certainement regretté à un moment ou à un autre, il aurait pu s’adapter à sa nouvelle vie. Ca pourrait lui plaire par la suite. Cela restait encore vague pour lui, car il n’avait pas toutes les cartes en main. Il était bien décidé à en connaître un peu plus sur la vie de Saphyra. Elle avait trouvé quand même ça horrible au début, peut-être par obligation alors. Il se torturait vraiment les méninges.

--Je ne pourrais jamais me faire à l’idée de vivre l’éternité.

C’était la vérité, il ne pourra jamais se faire à cette idée, il n’avait pas envie un jour de se retrouver enfermer dans un corps pour avoir vendu son âme au diable. Et que son corps soit ensuite en poussière à cause d’un coup malheureux par un pieu dans le cœur. Il ne préférait pas penser à tout ça, ils avaient maintenant la clé en question. Il pourrait donc allait ouvrir ce coffre et ce qu’ils firent tous les deux. Il l’avait remise sur ses pieds et elle se lança dans des explications, comme quoi elle avait été maladroite, son cotés vampire n’avait pas corrigé ce défaut et aussi qu’elle avait su apprendre des insultes. Il haussa les épaules, cela l’avait un peu choqué mais il serait capable de s’en remettre.

Ils étaient retournés dans la chambre du prêtre et ils avaient ensuite découvert ce que contenait ce coffre, il y avait une carte dedans et aussi une autre croix en or. Il avait tendu la carte à Saphyra pour qu’elle puisse la lire aussi. Il fallait pouvoir trouver l’entrée de la crypte. Il avait été gentil avec elle, il savait très bien qu’elle serait assez intelligente pour pouvoir lire la carte.

--Tu te souviens quand tu étais ici, de certaines salles ou lieux ? Peut-être dans l’église, regarde ici c’est la nef.

Il devrait pouvoir retrouver à partir de là, il fit suivre les lignes avec ses doigts, s’il avait compris, l’entrée allait mené à un endroit souterrain, avant les cryptes servaient au chrétien pour faire leur messe sans être vu des romains ensuite elles ont existés dans les églises par aspect pratique lors de guerre ou de messe plus en intimité. Il ne connaissait pas assez la religion pour le dire. Il fallait peut-être revenir dans le corps principal de l’église. Le soleil déclinait à l’horizon. Ils auraient besoin de lumière, il y avait encore des bougies, plus les ombres arrivaient plus cela renforçait le cotés mystique de cet endroit, il n’avait toujours pas peur.

--Quand tu as vécu ici, elle tenait encore debout ?

C’était peut-être précieux comme information. Ils avaient avancés à grand pas par rapport à tout à l’heure, ils avaient déterrés un corps de prêtre, des autres corps, qu’il supposait être ceux des bandits, ils avaient une carte qui menait à une crypte secrète et qui expliquait comme y accéder et que faire. Mais est ce que les mécanismes d’ouverture de la porte fonctionnait toujours.

Invité

Elle rigola quand il dit que jamais il ne pourrait se faire à l'idée de vivre pour l'éternité, Saphyra s'y était bien fait, même si au début elle avait mis du temps à s'y faire, mais une fois que tu découvres tout ce qu'un vampire peut vraiment faire, alors là il n'y a plus de doute l'éternité est un vrai don du ciel, une merveille.

Maintenant qu'ils avaient la clé, ils allaient pouvoir ouvrir le coffre qui allait certainement donner des indices précieux. Ils avaient découvert une carte, indiquant une crypte. Elle regarda la carte, il lui demanda si elle se souvenait de certaines salles ou même des lieux.

« Oui, je me souviens, je n'oublie jamais rien. Je n'ai jamais eu l'occasion d'aller dans toutes les salles, mais j'ai une idée, on a qu'à ouvrir toutes les portes, on trouvera, si tu veux je peux même m'en charger, je vais pas mettre longtemps. »

Il lui demanda si l'église tenait encore debout quand elle avait vécu ici. Elle regarda autour d'elle avant de répondre.

« Oui elle tenait debout, bon il y avait déjà quelques fissures dans les murs, des araignées, mais c'était habitable, enfin c'était comme presque toutes les églises de l'époque. Cela devait être vers 1880 »

Le soleil s'était couché, il n'y avait plus vraiment de lumière, Saphyra arrivai toujours à voir, l'avantage d'être vampire, mais Lorenzo ne devait plus voir grand chose.

« J'espère que tu as de quoi allumer les bougies ! Parce que sinon je vais m'amuser à te faire peur. »

Surtout s'ils arrivaient à trouver la crypte, ils allaient certainement avoir besoin de lumière. Saphyra regarda une nouvelle fois la carte malgré l'obscurité qui les entourait. Elle remarque qu'il y avait une porte au fond d'un couloir, elle suivit avec son doigt, puis elle regarda autour d'elle pour voir où pouvait se trouver l'espèce de couloir.

« Je pense qu'on devrait se diriger vers la droite. »

Invité

Ils avaient maintenant trouvés une carte qui les menais tous deux à une crypte, il avait la douce impression qu’ils allaient passés la nuit dans ces murs. Allaient-ils en ressortir vivant ? S’il restait coincé, Spahyra n’aura pas d’autres choix que de le vider de son sang, assez maline, elle en boira assez pour ne pas le tuer et laissait le temps se régénérer jusqu’à qu’il meurt de faim lui-même, n’ayant pas d’autres nourritures sous la main. Il pensait vraiment à des éventualités totalement grotesques. Il y avait donc tellement de salles que ça. Ils devaient réfléchir logiquement même si une partie de la nef à l’époque actuelle était partiellement détruite, il devait faire attention aux endroits où ils mettraient tous les deux les pieds afin de ne pas tomber sur des salles qui dégringolent ou ne s’effondrent sur eux. Il y avait certainement des chambres mortuaires dans cette église, à l’époque où elle a été construite des bourgeois devaient payer hors de prix pour que leur corps ne repose dans cet endroit, afin d’être plus proche de dieu et permettre à leur âme d’arriver au Paradis. Un bon moyen de se faire de l’argent. Elle était vampire depuis pas mal de temps maintenant, la date ne l’étonna même pas.

-- Et les objets en rapport avec la religion ne te font aucun effet ? Ni crucifix ? Ni eau bénite ?

Ce n’était pas bête comme endroit de cachette, qui irait chercher un vampire dans une église ? Alors que beaucoup viennent à dire que les objets religieux ont des effets néfastes sur les vampires. Déjà à l’époque. Elle était debout mais elle n’avait jamais pris le temps de la visiter. Il ne la voyait pas aussi grande de l’extérieur. Et certaines salles avaient été totalement détruites avec le temps, si ça se peut, il y avait aucune possibilité d’entrer dans cette crypte. Beaucoup serait partit en courant depuis déjà bien longtemps mais la curiosité de Lorenzo le dévorait, il voulait en savoir beaucoup plus. Peut-être que le coffre et cette carte n’avait rien avoir avec les meurtres qu’avaient commis le prêtre. Il y avait encore beaucoup trop d’éléments qui manquaient.

-- Bien, on va retourner dans le corps de l’église.

Il repartit par la fameuse petite porte avec les bougies, il allait bien trouver un briquet ou un allumeur, le démon avait du s’en servir pour allumer toutes ces bougies. A moins qu’il ait un don du feu et il serait coincé, il ne serait pas évident de voire dans le noir s’il ne pouvait pas avoir une source de lumière. Il trouva une boîte d’allumettes exactement ce qu’il lui fallait, il alluma une bougie. Il prit un air amusé.

-- Pourquoi penses-tu que je pourrais avoir peur de toi ? Et en plus dans le noir ? Je ne me souviens pas que dans l’intimité j’avais peur de toi dans l’obscurité.

Il touchait un point sensible. Elle avait raison, ils allèrent vers la droite, il observait le mur du fond, il y avait un trou immense dans le toit qui laissait maintenant voire un ciel sombre, quelques points brillants, les premières étoiles de la nuit. Il tâtait le mur, jusqu’à toucher une pierre, un bruit sourd et le mur se poussa faisant une ouverture. Il s’écarta et comme la dernière fois, il préférait laisser passer en première Saphyra, c’était mieux comme ça.

Invité

Elle rigola quand il lui parla de crucifix et d'eau bénite, beaucoup de personnes aimaient se ramener avec des crucifix et parfois de l'eau bénite pour chasser les vampires, même l'histoire de l'ail. Tout ceci n'était que des légendes, inventés durant des années, mais l'histoire des pieux existent bien, car Saphyra s'est déjà vue tuer des vampires et elle a aussi vu des vampires mourir.

« Ce ne sont que des vieilles légendes, enfin l'eau bénite je n'ai jamais testé, mais à ce qu'il paraît ça nous fait du mal, mais pas au point de nous tuer, le plus dangereux est le feu et les pieux. »

Ils partirent dans le coeur de l'église, Lorenzo cherchait une allumette ou même un briquet pour allumer les bougies, il trouva une boîte d'allumettes, il alluma la bougie qu'il prit avec un air amusé. Il lui demanda pourquoi il pourrait avoir peur d'elle, puis il ajouta une phrase qui fit rire Saphyra, sur le fait que quand ils étaient dans l'intimité il n'avait pas peur d'elle.

« A l'époque je devais te garder en vie pour continuer à te manipuler et m'amuser. Que maintenant, je n'ai plus besoin de toi et donc si une petite faim me prend, je peux te vider de ton sang et si j'ai juste une envie de te tuer et bien te tuer. C'est bien connu, les vampires ont besoin d'action dans leur vie, sinon vivre pour l'éternité deviendrait très ennuyant. »

Ils allèrent vers la droite, Lorenzo toucha une pierre, un bruit sourd se fit entendre et un mur se poussa, à présent il y avait une ouverture, il laissa Saphyra passer en premier. Elle marchait ne se souciant pas vraiment s'il y avait un danger. Mais elle restait attentive aux bruits qui l'entourait.

« Dans un sens c'est vrai je devrais te tuer, parce que depuis tout à l'heure je parle et je deviens presque sympathique, je te raconte ma vie et si ça se trouve là tu es en train de monter un plan pour me tuer guettant mes moindres faiblesses. Parce qu'avoue tu as envie de me tuer non ? Je me suis servie de toi, j'ai joué avec toi. Je pense que si on me faisait ça, je n'aurais qu'une envie tuer la personne en question. Mais bon si tu as pas envie de me tuer, je t'admire. Enfin tout ce que je te dis ce n'est pas une proposition pour me tuer, loin de là. »

Ils continuèrent d'avancer et elle remarqua une autre porte un peu plus loin.

« Plus loin il y a une porte. »

Invité

Il était content d’apprendre que le pieux fonctionnait ainsi que le feu, il avait une bougie entre les mains, il n’était pas pyrokinésiste aussi, cela ne lui servirait strictement à rien qu’une petite flamme de rien du tout à part mettre le feu à sa robe. Il n’envisageait pas de tué Saphyra car il ne la voyait pas du tout néfaste. Elle lui dit clairement qu’elle devait le garder envie à l’époque, mais que maintenant elle pourrait faire ce qu’elle avait envie, de le tuer, de le vider de son sang, cette fois ce fut un sourire beaucoup plus mesquin qui apparu sur ses lèvres. Vouloir tuer un sorcier ce n’était pas un peu risqué ?

--Je sais me défendre. C’est ça le risque. En plus tu viens de me donner les deux moyens de te tuer. J’ai quand même quelques pouvoirs à ma disposition.

Il ne contrôlait pas encore tous ces pouvoirs et il espérait vraiment un jour pouvait les maitriser tous à la perfection. Il y en avait deux qu’il réussissait à manier sans trop de dégât et à se montrer précis, quand aux deux autres ils en faisaient encore trop à leur tête. Il ne pensait pas que la discussion sur leur rupture reviendrait. Il venait d’ouvrir la porte qui menait dans ce tunnel assez sombre qui mènerait jusque cette fameuse crypte, la bougie faisait un cercle lumineux autour de lui, éclairant en même temps la carte. Elle faisait erreur dans ses dires, il n’était pas capable de faire de telles choses. Il fit un signe de tête négatif.

--Ah ? Et tu crois que j’ai prédit qu’on allait se rencontrer cet après midi ? Que ce démon m’emmènerait dans ce lieu où toi tu te cachais ?

Il avait en effet encore quelques ressentiments vis-à-vis de ce qu’elle lui avait fait, la trahison lui avait laissé un goût assez amer d’une relation sérieuse. Surtout qu’il en avait pas eut tellement que ça, il devait avoir que des ex féminine, quelques aventures masculines.

--Tu m’as séduit dans le but de savoir les secrets magiques de ma famille. J’ai réussit à me réveiller avant qu’il ne soit trop tard. Oui j’ai voulu te tuer au départ, tu m’as mentit et tu m’as utilisé. Je t’en veux énormément. Songé à te tuer serait trop rapide. Aujourd’hui nous sommes alliés, je ne vois aucun intérêt de te faire disparaître maintenant.

Il disait bien « Aujourd’hui », à prendre au pied de la lettre, peut-être que demain ils se détesteront à nouveau. Lorenzo ne savait pas encore tout. Pourquoi Saphyra avait eut tant besoin de connaître ce qu’il y avait dans le grimoire des Marks ? Il ne la voyait pas comme une amie et pas comme une ennemie, il n’avait pas statué sur son sort pour le moment. Le tunnel était assez sombre et long, il ne savait même pas quand ils arriveraient au bout. Saphyra devait voire parfaitement dans le noir, les vampires étaient nyctalope.

Invité

En effet elle venait de lui donner deux moyens pour la tuer, ce n'était pas très malin du tout. Elle soupira quand il lui dit qu'il avait ses pouvoirs à sa disposition s'il devait la tuer.

« C'est très méchant tout ça ! Je ne doute pas que tu sais te défendre, mais je sais déjà ce que je ferais si tu voudrais me tuer. Parce que c'est pas toujours au premier essai qu'on arrive à viser le coeur.

Saphyra l'avait manipulé, il lui en voulait c'était normal, après tout si une personne aurait fait ça à Saphyra, elle en aurait voulu à la personne, mais elle n'aurait pas épargné la personne. Il ne voyait pas l'intérêt de la faire disparaître maintenant, donc ça ne voulait pas dire jamais, elle continua de marcher, ne disant rien, elle avait une idée en tête, puis elle dit.

« Bon d'accord, j'ai été très méchante, horrible, mais dans un sens vois le côté positif des choses, il faut que tu sois tomber sur moi, que sur quelqu'un d'autre de pire, maintenant tu seras qu'il faut te méfier des femmes. Tu sais quoi ? On devrait faire un pacte, le genre je te jure de ne jamais tenter quelque chose contre toi et toi tu me jures la même chose. Sur ce point-là tu peux me faire confiance, un pacte est un pacte. »

Elle s'arrêta, car ils étaient arrivés tout prêt d'une porte, elle regarda la porte de haut en bas, regardant s'il n'y avait pas des écriteaux, sait-on jamais, des indications pourraient être inscrite.

« Es-tu prêt à découvrir ce qui se cache derrière cette mystérieuse porte ? »

Saphyra se rapprocha plus de la porte, déposant sa main sur la poignet, elle ouvrit la porte forçant un peu. Elle attendit quelques secondes, elle resta attentive pour voir s'il y avait du bruit, elle essayait de sentir une odeur quelconque, mais la seule chose qu'elle sentait c'était la poussière et une vieille odeur de renfermée. Elle avança un peu, regardant autour d'elle comme si elle venait de découvrir un autre monde.

« C'est dingue mais j'ai un mauvais pressentiment. »

Invité

Saphir serait-elle un peu suicidaire ? Il se demandait vraiment pourquoi elle lui parlait de la tuer ? Il n’avait pas envie d’affrontement pour le moment. Il n’allait pas l’attaquer par derrière ce n’était pas son style et en plus le cœur était devant. Il n’avait aucun plan pour l’anéantir vraiment. Il n’avait pas l’intention de la tuer. Il savait maintenant qu’il devait se méfier en effet des femmes, surtout celles qui sont belles, qui sont vampires. Il n’arrivait pas à prendre le cotés positif dans une trahison, seulement des leçons à tirer. Saphyra lui proposa un pacte assez étrange et il n’aimait pas beaucoup l’idée. Il ne devait pas s’entretuer, que ce soit l’un ou l’autre, il ne devait surtout pas se toucher, il trouvait ça un peu ridicule. Il eut encore ce sourire narquois. Il n’avait pas envie de prendre ce risque, il avait encore pas mal de rancunes malgré la trêve qu’ils avaient fait pour le moment.

--Tu as une drôle de façon de te protéger de moi. Tu crois vraiment que je vais accepter ? Je suis désolé je ne passerais jamais ce genre de pacte avec toi.

Il n’avait pas envie de faire manipuler une fois de plus. Il ne voulait pas lui faire une guerre mais il ne voulait pas se retrouver un jour coincé pour une raison ou pour une autre par ce vampire car il devra respecter ce pacte. Il était catégorique, il ne fera pas ce pacte.

--Si j’avais accepté ? J’aurais du signer avec mon sang en bas de la page ?

Il ne passait pas de pacte avec des êtres tel que Saphyra. Quel intérêt il aurait à le faire ? Ils étaient enfin arrivés devant une porte qui serait peut-être la clé de cette énigme, il y avait certainement des choses cachées dans cette crypte et une drôle d’odeur se dégageait de la porte. Saphyra avait la main sur la poignée de la porte. Et elle ouvrit, c’était sombre et l’odeur était encore plus forte maintenant. Il entra dans la salle, il y avait un cercueil posé sur l’autel, il avança, il était encore ouvert, il y avait un squelette ou plutôt un corps en décomposition, avec un une épée qui lui traversait le corps. Il alluma les autres bougies présentes, donnant plus de clarté dans la crypte. Le cercueil était posé assez haut, il se mit sur la pointe des pieds pour regarder dedans, il y avait des pièces en or, des colliers de pierres précieuses. Et quelques liasses de billets en dollar, il faudra qu’il fasse un appel anonyme à la police pour qu’il vienne récupérer tout ça.

Il y avait aussi une lettre qu’il prit entre les mains et qu’il voulu lire. Cependant après un rapide aperçu il se rendit compte que c’était en latin.

--Tu peux traduire s’il te plaît ?

Avant d’entrer elle lui avait dit qu’elle avait un mauvais pressentiment, il avait une angoisse aussi, il y avait encore pas mal d’ombres dans la crypte et il avait l’impression qu’ils n’étaient pas seul tous les deux. Il se rapprocha un peu de Saphyra, s’il devait la protéger, bien qu’il avait l’hésitation de la laisser seule ici et de se casser. Il effaça cette pensée, il l’avait emmené dans cette galère et il ne savait pas du tout ce qui se cachait dans l’ombre.