La chasse aux démons --Saphyra--

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Il refusa le pacte ce qui la fit soupirer, il ne devait sans doute pas avoir confiance en elle, tout d'abord comment avoir confiance en une personne comme elle, une vampire maléfique. Elle ne répondit pas réfléchissant puis il lui dit que s'il avait accepté, aurait-il du signer de son propre sang en bas de la page, elle ne put s'empêcher de rire.

« Disons que je veux rester en vie, j'ai pris goût à la vie. Et si je mets en jeu la vie d'une personne qui à qui je tiens, du genre si je brise ce pacte, je me verrais l'obligation de la tuer, là se serait certain que je serais obligée de respecter le pacte. Et non, tu n'aurais pas eu besoin de signer de ton sang. »

Bon des personnes qui comptaient il n'y en avait pas des tonnes pour Saphyra, voir presque aucune, la seule personne qui comptait le plus était son mari. Saphyra ouvrit la porte, aussitôt elle fut prise par un pressentiment, un mauvais pressentiment, Lorenzo alluma les bougies qu'il y avait dans la pièce. Sur l'autel, il y avait un cercueil, le cercueil était ouvert, mais elle ne parvenait pas à voir ce qu'il y avait dedans, car elle était trop petite, mais elle tenta de se mettre sur la pointe des pieds et de sautiller un peu pour voir ce qu'il y avait dedans, un corps qui se décomposait, une épée qui était enfonçait dans le corps, des dollars, enfin un peu de tout. Lorenzo prit une lettre et il demanda aussitôt à Saphyra si elle voulait bien traduire. Elle prit la lettre, commença à se concentrer sur sa lecture.

« Premièrement ça ne parle pas des corps qu'on a retrouvé sur le cercueil du prêtre, ce texte parle juste du destin, de la mort, rien de bien précis. Ils disent que où on soit, la mort nous attend, qu'il faut croire pour mieux vivre, des trucs de religions et je crois que l'homme dans le cercueil s'appelait Henricus, car la lettre a été signé par un Henricus et la dernière phrase dit la suicide est la meilleure chose quant on a plus le choix et qu'on est condamné. »

Saphyra regarda Lorenzo, elle huma l'odeur présente dans la pièce, non l'odeur ne lui plaisait pas, vraiment pas, c'est juste qu'elle avait l'impression qu'il y avait une autre odeur. Mais elle n'arrivait pas à définir l'autre odeur, elle essayait d'entendre le moindre bruit, mais elle avait l'impression que ses sens se mélangeaient tous entre eux et qu'ils se bloquaient.

« J'ai un problème ! Je n'arrive plus à entendre, sentir comme avant, c'est horrible j'ai l'impression que mes sens sont au même niveau qu'un simple mortel.

Jamais ça ne lui était arrivé une telle chose, quelque chose clochait, quelque chose ou peut-être même quelqu'un devait arriver à bloquer ses sens.

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Il fronça les sourcils, Lorenzo avait du mal à croire ce que lui disait la jeune femme. Elle tenait à la vie ? Comment peut-on tenir à la vie quand en on détruit d’autre ? On gagne juste le risque de perdre la sienne et c’est le même cas pour la manipulation. Il ne voulait pas de ce pacte, il ne voulait pas être tenu de quelque chose avec Saphyra ou tout être qui pouvait être bercé dans le mal. Il se tourna vers elle. Il préférait quand même être clair avec elle. Il allait dire les choses telles qu’il le pensait pour le moment.

--Ne crois pas que je t’ai pardonné quoique ce soit, je n’ai aucune raison de te tuer pour l’instant mais sache qu’un jour je me vengerais de ce que tu m’as fait.

Lorenzo était comme ça, la tuer ne serait pas une vengeance juste de la compassion. Il lui ferait payer de l’avoir autant humilié, il la protégeait et se comportait correctement avec elle dans cette église car elle l’aidait à résoudre cet énigme. Il ne comprenait pas encore pourquoi il avait rêvé de cet endroit. Ils étaient maintenant entrés dans la crypte, il y avait un cercueil remplit d’un trésor sûrement hors de prix, avec un squelette en décomposition posé contre un mur. Il y avait une lettre écrite en latin. Il l’avait vu sauter sur ses pieds. Il eut presque envie de la soulever pour qu’elle puisse regarder ce qu’il y avait dans le cercueil. Il y avait un plus grand mal dans cet endroit qu’il n’arrivait pas à comprendre. Suicide, mort, c’était la lettre d’un désespéré qui se nommait Henricus. Il y avait énormément de corps, de cadavres et de mystères dans cette église. Il observait Saphyra.

--Cet homme remonte avant l’arrivé du prêtre, il a du le découvrir et respecté son suicide, je sais pas trop. Si seulement j’avais le nécessaire j’invoquerais l’esprit du père.

Il n’avait jamais fait ça auparavant. Il ne manipulait jamais les esprits, il avait toujours peur que ça se finisse mal. Un esprit pouvait posséder un corps si on ne maitrisait pas du tout le rituel. Saphyra semblait souffrir d’une perdition de ses sens, elle était vulnérable. Il allait la protéger sur ce coup. Il n’avait pas le choix. Il vit une jambe apparaître, des yeux bleus, et la bête poilue amaigrie sortit de l’ombre. Ses haillons recouverts son corps poilus, il y avait des trous par endroit. Cela ressemblait à un loup garou sans en être un. Il ne connaissait pas le nom de cette créature.

Il souleva une croix en argent grâce à son pouvoir et l’envoya droit dans le cœur de la créature qui hurla de douleur. Un cri strident et le corps tomba, il n’était pas le seul, quelque chose de plus malfaisant était présent dans cet endroit.

--On déguerpit, vite viens, on ne reste pas ici, tant qu’on ne peut pas savoir ce que c’est.

Il prit une bougie dans les mains, un rire raisonna dans la crypte, un rire ignoble, il prit Saphyra par le bras et l’entraîna avec lui, la poussant dans l’entrée du couloir qu’ils avaient empruntés, restant derrière pour couvrir avec ses pouvoirs, il devait se dépêcher, il ne savait pas s’il pouvait combattre cette identité maléfique.

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Il ne lui avait pas pardonné et elle avait la nette impression qu'il n'allait jamais lui pardonner, il lui avoua qu'un jour il se vengerait, alors elle devait faire attention, car il pourrait avoir envie de se venger n'importe quand. Elle soupira et ne préféra pas répliquer de nouveau. En effet cette église était un vrai mystère, entre trésor, cadavres, ils avançaient dans les recherches, mais dans un sens Saphyra avait l'impression qu'il n'y avait aucune issu, que ces recherches n'avaient aucune fins. Invoquer l'esprit du prêtre aurait été une bonne solution pour connaître le plus de choses, plus rapidement. Mais il n'avait pas le matériel nécessaire sous la main et donc il ne pouvait pas l'invoquer.

Saphyra se sentait bizarre, elle avait l'impression d'avoir perdu ses bons sens de visions, de bien entendre, de mieux sentir, elle se sentait toujours aussi forte, mais quelques uns de ses sens avaient disparus. Quelque chose ou peut-être quelqu'un sortit de l'ombre, des yeux bleus scintillant, c'était une espèce de bête poilus, qu'elle n'arrivait pas à définir, il s'avançait vers eux, avec un air étrange, Lorenzo souleva une croix en argent qu'il envoya dans le coeur de l'espèce de bête, qui poussa un énorme cri, le corps s'écroula au sol, il était à présent sans vie. Lorenzo lui dit qu'il fallait partir au plus vite, il prit une bougie, elle entendit un rire dans la crypte, un rire si ignoble. Sans s'en rendre compte Lorenzo la prit par le bras pour l'entraîner avec lui dans le couloir qu'ils avaient pris auparavant, mais Saphyra s'arrêta et elle se retourna pour parler à Lorenzo qui était derrière elle.

« Fais comme tu veux, pars, mais moi j'y retourne, la personne qui a rigolé doit se sentir plus forte que nous et désolé, mais cette personne doit mourir, tu as entendu son rire, un rire qui disait bien j'ai gagné, vous êtes les perdant. Mais je ne suis pas une perdante. »

Toujours déterminée, elle ne préférait pas reculer devant le danger, elle prenait trop souvent des risques, risques qui un jour allait lui coûter le reste de sa vie, mais elle déteste perdre, elle voulait toujours être la gagnante. Et le pire pour elle, c'est de partir et de ne pas affronter.

« Je dois y aller, si c'est mon destin de mourir ici, alors ça en sera ainsi et pas autrement, on ne peut pas éviter la mort. Tu as le choix, tu me suis ou tu ne me suis pas ? Mais si tu attends, la chose qui se trouve dans la crypte, fera sans doute quelque chose d'horrible. »

Elle se faufila sur le côté pour passer, en effet si la chose qui est dans la crypte est maléfique, Saphyra tentera tout de même de la tuer, à vrai dire quand il s'agit de tuer, Saphyra devient neutre, elle se fiche si elle doit tuer une personne bénéfique ou maléfique.

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Lorenzo avait cela ancré en lui, ce n’était pas de sa faute, c’était comme ça, il ne supportait pas d’un qu’on lui fasse du mal et de deux pour atteindre sa famille. Il ne faut pas toucher à son père ou à son frère, c’est comme ça. Il était vraiment sérieux dans ce qu’il disait. Saphyra devait se méfier, si actuellement il avait tendance à faire « Copain copain », c’était pour la bonne cause, qu’il y avait une chose plus importante que l’animosité à ce moment précis. Il aurait même tendance à la protéger et à utiliser ses pouvoirs non contre elle mais pour elle. Ce n’était pas de la bonté, ni une sorte de pitié, c’est qu’elle ne représentait pas de danger pour lui. Il était peut-être naïf à croire ça. Il n’invoquait pas son esprit car il avait peur d’ouvrir une brèche dans un monde parallèle et qu’il ne pourrait pas contrôler le rituel comme il se doit. Il apprendrait avec son père. Qui avait refusé de lui apprendre, c’était comme ça. Elle semblait paniquée comme s’il manquait quelque chose à ce cher vampire. Il ressentait aussi la menace en lui, l’intuition qu’il ne devrait pas rester dans cette pièce. Ses pouvoirs étaient réduis, il n’avait pas d’électricité sous la main, le contrôle du métal était limité et traverser un mur pour attaquer à part l’effet de surprise c’était inefficace. Il l’avait prise par le bras, il ne fuyait pas face au danger, il pensait le battre d’une manière autre, en découvrant ce qui se cachait là dedans, il ne fallait pas jouer aux intrépides. Il avait donc voulu entrainé Saphyra avec lui pour remonter à la surface. Cette crypte était peut-être un accès aux enfers ou à des mondes souterrains qui servaient de refuge à des êtres maléfiques.

Elle voulait y retourner à l’intérieur, exprimait une opinion sur son destin n’était pas les circonstances, quand on peut éviter de mourir sans lâcheté. C’est quand même mieux. Et pouvoir la raisonner serait vraiment d’une inutilité, il ne pourrait même pas le faire. Il eut une lourde hésitation, la suivre ou ne pas la suivre. Il avait envie de la laisser dans ce merdier qu’il avait provoqué. C’était lui qui avait voulu enquêté sur un rêve saugrenue qu’il faisait étant gosse et qui c’était répété et c’était lui aussi qui avait suivit chacune des indications, des indices qui avaient menés jusque ce chemin. En soit si on pouvait faire une conclusion, c’était Lorenzo qui les avait menés dans ce trou et que si Saphyra voulait y retourner, il devrait prendre ses responsabilités et la suivre. Il était à cotés d’elle et parlait bien entendu à voix basse.

--J’espère que tu sais ce que tu fais, je n’ai aucune source d’électricité dans ce lieu et question source de métal je ne sais pas où ça se trouve.

Il pouvait contrôler le métal, le sentir parfois. Il fallait qu’il se trouve proche de la source métallique et c’était un exercice quotidien. Il ne savait pas comment ils allaient combattre cet être dans cette crypte, il savait qu’elle était maléfique, il le ressentait aussi. Les bénéfiques reconnaissaient assez facilement le mal. Et ce rire qu’il avait fait était à vous glacer le sang. Ce qui n’avait pas fait beaucoup d’effet sur Saphyra qui avait déjà le sang froid. Il avait sa bougie dans la main.

Il était comme un animal qu’on allait traqué, pris au piège dans cet endroit. Il y retournait comme un idiot, il préférait attendre, si Saphyra avait un plan c’était le moment de lui dire. Etre sorcier et ne pas pouvoir utiliser ses pouvoirs. Il pourrait déclencher une tempête, il ne pourrait pas la contrôler et se tuerait lui-même par la même occasion. Ses yeux s’habituaient de plus en plus à la pénombre, Saphyra devait voire beaucoup mieux que lui dans les ténèbres.